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DES ENCORE DES SOUS...

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DES ENCORE DES SOUS...

Alors que notre président-empereur, comme son gouvernement de fantoche aux doigts sur la couture du pantalon et de repris de justesse avec ces ministres qui font la queue devant les portes des tribunaux ne fût-ce que devant la cour de justice de « l’arrêt public », eh bien disais-je cette belle équipe de bras cassés, demande aux Français les plus modestes de faire encore et toujours des sacrifices. Pendant ce temps-là les anciens premiers sinistres ainsi que les anciens présidents se gavent somptueusement aux frais des sans dents. Un article du Canard Enchaîné du 29 novembre reprend les sommes importantes que ces gens qui ont échoué sur toute la ligne nous coûtent…

 

Les chiffres

Une étude réalisée par Marie-Christine Dalloz, députée du groupe « les républicains », donne les montants de chacun de ces inutiles. Son rapport est paru sur le journal officiel du 18 novembre, il est donc public mais qui lit le JO ? Nous avons onze ex-premiers-sinistres « encore vivants » et deux anciens présidents en les personnes de Sarkozy et Hollande.

Je vous fais grâce des deux avantages dont bénéficient les ex-premiers sinistres, je vous donne uniquement les totaux qui me semblent surréalistes quand on voit dans quel état ils ont mis la France. Le total pour les onze ex-collaborateurs se situe à 1 055 526 € alors que les deux plaisantins ex-présidents nous coûtent 1 847 272 € pour Sarkozy et 1 818 527 € pour notre culbuto national qui a trahi tous les socialistes en plus de les désintégrer avant de partir.

Donc ces treize illustres personnages, en plus de leur incompétence généralisée et reconnue par tous, nous coûtent la bagatelle de 4 721 325 € par an. Avec un très net avantage pour les deux ex-présidents qui nous coûtent 3 665 799 €. Je ne vous parle pas des 3300 milliards de dettes cumulées par ces « braves » médiocres, la France leur doit beaucoup c’est vrai parce que nous avons là de vrais champions.

 

Le silence radio

La méritocratie selon laquelle certains de nos libéraux gouvernementaux se gargarisent pour prôner la future réussite possible pour tous n’a jamais existé. Où sont leurs mérites ? Ils ont de la chance que nous ne leur demandions pas des comptes, sûrement par lâcheté ou pire par indifférence. Dans une méritocratie réelle on ne récompense que ceux qui le méritent, or eux sont-ils de ceux qui méritent autre chose que la honte ? Eh bien non, ils ne méritent que d’être mis au ban de notre société et couverts de goudron et de plumes comme on le faisait aux tricheurs du Far West.

Mais ce n’est pas encore là le pire de cette situation. Je reviens en peu sur les principes qui régissent la démocratie qui est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Quel exemple donnent-ils justement à ce peuple ? Nous oublions souvent que ces gens ne méritent aucun privilège pour servir la France, ce devrait être un honneur de la servir au lieu de cette suite ininterrompue de privilèges et de prébendes. Pourquoi veulent-ils être aux postes qu’ils occupent, pour faire fortune ou pour gérer le pays dans l’intérêt de ceux qui le font vivre ? Là est la question.

Il m’apparaît comme antidémocratique de se donner de telles richesses sur le dos de ceux qui travaillent durement et ne gagneront pas dans toutes leurs vies ce que ces mécréants gagnent en un an. Pourquoi leur donne-t-on du personnel payé par la République ? Pourquoi leur payons-nous leurs frais de véhicules ? Pourquoi pour les ex-présidents leur donnons-nous des locaux pour y installer leurs bureaux alors qu’ils gagnent leurs vies en conférences incessantes sur leur incompétence notoire ?

Nous vivons dans une « raie publique » bananière où les plus malins, sortis de sérails bien connus des riches mais pas du peuple et encore moins des sans dents, tirent tout ce qu’ils peuvent du travail des autres. Non seulement ils nous pourrissent la planète en ne prenant pas les responsabilités pour lesquelles ils sont si chèrement payés (voir les mensonges sur le glyphosate et autres acoquinements via des lobbies en tout genre), mais en plus ils ne quittent leurs postes que pour continuer à piller le pays.

Mais comme tous nos politiciens espèrent parvenir à ces postes magiques, personne ne dit mot. C’est un silence de cathédrale qui règne sur ces avantages sans limite que s’accaparent ces bandits de grands chemins. Ils sont tous d’accord, les députés ont aussi leurs intérêts à défendre, ainsi que les sénateurs, les préfets, tous ceux qui viennent manger à nos frais.

 

Conclusion

Nous devons changer de système et empêcher ces gens de nous dévorer tout cru. Pour cela il faut parler, s’engager dans un combat que nous ne gagnerons que si nous sommes unis, si nous leur faisons peur comme ils le font à notre égard. C’est par la peur qu’ils nous tiennent, mais ce n’est pas au peuple d’avoir peur de son gouvernement mais bien l’inverse qui devrait advenir. Nous les nommons pour nous représenter et ils en profitent pour nous voler et en plus ils nous demandent des sacrifices toujours plus grands. A quand les gilets rouges ? Quand aurons-nous assez de courage pour laisser notre confort et demander la Justice et l’application pure et simple de la démocratie ? Je sais ce que vous pensez et je le regrette, ce n’est pas demain la veille. C’est là la preuve de notre abandon, de notre lâcheté car la peur chez nous au lieu de créer notre courage ne nous fait pleurer que sur le risque de perdre le peu que nous avons…

 

A très bientôt,

François.

À bon entendeur, devenez sourd…

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LA PERTE DE NOTRE "AME"

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LA PERTE DE NOTRE "AME"

Notre gouvernement, aussi limité que possible par l’intervention dans tous ses domaines par notre président-empereur, vote des lois sans aucune cesse et toujours dans l’intérêt des mêmes, je veux parler bien entendu des riches et des grandes sociétés comme des avantages électoraux que chaque sujet représente. Ainsi la loi immigration est passée sans 49.3 pour une fois. Bien sûr cette loi va dans le sens de la droitisation générale des décisions de notre souverain avec ses vues électoralistes habituelles.

 

Quelles valeurs ?

Comme vous avez pu le constater tous les principes qui régissaient la réputation du pays des droits de l’homme que nous habitons sont bafoués à tour de bras. Les valeurs que nos gouvernants défendent ne sont pas celles qui ont permis jadis à notre petit pays de prendre un ascendant, si faible soit-il sur les barbares qui garnissent les gouvernements des pays de notre terre, voire l’Argentine par exemple. Et ce n’est pas fini.

Il semblerait que tous les citoyens du monde se sont montés contre les autres quels qu’ils soient. « Nous d’abord » est la règle déployée et exploitée par nos libéraux de tous poils. La peur, dont j’ai déjà parlé ici, est l’outil indispensable à ces destructeurs pour abolir tout sentiment ou désir de solidarité. Les migrants sont le bouc-émissaire de tous nos maux alors qu’il y a tellement de choses à faire et surtout à améliorer dans la gestion quotidienne de notre contrée.

Les valeurs défendues par nos pauvres gouvernants (par l’esprit et la compétence) reposent sur l’intérêt comptable de la gestion financière de notre pays croyez-vous ? Même pas. Dans le cas de l’AME il faut savoir qu’en privant les personnes non autorisées à vivre sur notre territoire pour des soins habituels voire bénins va générer des maux beaucoup plus graves s’ils ne sont pas soignés. Ceci va générer automatiquement des frais beaucoup plus onéreux pour des maladies qui se seront aggravées faute de soins préventifs ou pris juste à temps. Où est l’économie ? Demandez à nos médecins hospitaliers et vous serez convaincus que je ne raconte pas d’histoire à dormir debout.

L’AME représente 0,47 %, soit un milliard d’euros, des dépenses de santé. Où est l’effet d’aubaine que cela peut procurer à ces gens qui quittent la misère, la guerre, le racisme par nécessité de survivre eux-mêmes et leurs familles. Les maladies graves et les douleurs aigues, comme dit dans la loi, vont nous coûter beaucoup plus cher, mais la démagogie se cache comme le diable dans les détails.

 

Absence de discernement

Quand les présidents de nos chambres se targuent de la réussite de leur manifestation contre l’antisémitisme avec 182 000 personnes, ont-ils raison d’en être fiers ? Il me semble qu’une manifestation contre le racisme aurait eu beaucoup plus de succès encore du simple fait que l’antisémitisme est encore une fois un argument pour fracturer encore plus notre société. Le racisme en général englobe l’antisémitisme qui n’en est qu’une des composantes, qu’on le veuille ou pas. Le fait de mettre en avant une minorité par rapport aux autres est une autre façon de passer à la trappe les comportements vis-à-vis des gens de couleur ou des « arabes » comme aiment à le dire les racistes.

Bien sûr qu’il faut défendre les juifs contre les attaques dont ils sont victimes mais ce n’est pas tout, les autres minorités ont exactement les mêmes problèmes. Cependant pour complaire à une droite de plus en plus à droite, nos gouvernants misent sur un électorat plus facile à manipuler s’il est fractionné. Nous devenons de plus en plus une république répressive et violente à l’égard des plus faibles d’entre nous. Mais il ne faut pas oublier que les « terroristes » de demain seront encore plus nombreux qu’aujourd’hui du fait de leur paupérisation systématique. Par exemple chaque bombe qui tue des Palestiniens pousse la jeunesse, fort nombreuse dans les pays arabes plus ceux d’Afrique et du Maghreb, à devenir encore plus extrémiste. Au lieu de pacifier nous mettons de l’huile sur un feu déjà colossal.

 

Conclusion

V comme vendetta… Regardez le film qui porte ce titre et vous comprendrez comment un gouvernement, pour conserver son pouvoir, ses avantages et ses prébendes, peut générer la peur. Ce n’est pas au peuple d’avoir peur de son gouvernement mais bien le gouvernement qui devrait avoir peur du peuple !

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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POURQUOI VOTER ?

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POURQUOI VOTER ?

Nous entendons souvent nos dirigeants de tous les partis dire leur tristesse à voir la désaffection de la politique par les Français et en particulier des plus jeunes. Eh oui, quelle tristesse de constater que le futur de notre population ne se dessine plus au travers du choix de ceux qui doivent la représenter. Il faut dire aussi que ces mêmes qui pleurent de belles larmes de crocodile se réjouissent de leurs échecs autant que de leurs réussites, si rares il faut bien se l’avouer. Alors comment intéresser les électeurs ?

 

Comment ?

Puisque le but est de rester aux commandes, dans l’opposition ou la majorité peu importe, le principal ce sont les privilèges, les avantages, les prébendes. Alors je comprends bien les abstentionnistes dont je suis puisque depuis 2002 je mets systématiquement une enveloppe vide dans les urnes indignes qui contiennent des bulletins aux noms de ces misérables qui ne pensent qu’à eux au lieu de se dévouer pour ceux qu’ils représentent. Croyez-vous que cela pousse à voter ? C’est un peu demander à un esclave s’il aime sa condition ?

Comment voulez-vous inspirer confiance alors que vous ne faites que mentir et qu’avec aplomb vous tenez tête à ceux qui vous en accusent ? Oui vous pouvez nous dire et répéter que cette année a été difficile mais après la pluie vient le beau temps, n’est-ce pas ? Seul souci, c’est qu’après une année difficile c’est une autre année difficile qui se fait jour et ainsi de suite. Croyez-vous que cela pousse à voter ? C’est un peu demander à un bandit s’il aime la police, non ?

Quand vous voyez qu’un ex-président de la République parader en tête de manifestation contre l’antisémitisme alors qu’il est juste un repris de justice condamné à un an ferme qu’il ne fera jamais bien sûr. Les voleurs de pomme ou de voiture feront leur temps en prison sans aucun doute mais par Sarkozy. Il faut avoir des amis ou des dossiers sur eux pour se prémunir de toute velléité de justice de la leur part, évidemment les gamins de nos banlieues n’en ont pas. Croyez-vous que cela pousse à voter. C’est un peu demander à un bœuf de choisir son boucher, non ?

 

Pourquoi ?

Autre exemple, l’Iran préside le Comité des Droits de l’Homme grâce à l’ONU qui en a décidé ainsi les 2 et 3 novembre derniers. Dans ce comité il y a 47 membres qui sont bien sûr des états où la démocratie a tous ses droits et où les preuves de leur respect sont quotidiennes. Donc la Chine, l’Arabie Saoudite, la Russie, Cuba, La Lybie, le Venezuela, j’en passe et des pires…

Ces charmants pays où je ne passerai pas mes vacances ont été élus par l’assemblée générale de l’ONU pour leurs « contributions à la promotion et à la protection des droits de l’homme ». Comment voulez-vous que les électeurs ne pensent pas que ce qui les entourent ne sont que magouilles politiciennes aussi bien nationalement qu’internationalement ? Cela ne pousse pas à voter non plus !

 

Conclusion

Où qu’on se tourne on ne voit que des choses qui ne fonctionnent pas comme elles le devraient, que ce soit les services publics, les valeurs symboliques les plus élevées comme la justice ou la liberté sont bafouées. Ici mais aussi ailleurs nous marchons sur la tête, nous faisons les choses sans aucune connaissance de leurs conséquences et chacun se débrouille comme il peut pour survivre. L’esprit de groupe, de nation, de peuple est sous perfusion et proche de la mort. Tous les gouvernements de la planète se droitisent et privent quotidiennement leurs populations de plus en plus de liberté. C’est aussi vrai chez nous qu’en Chine ou ailleurs. Et nous regardons ailleurs, nous fermons les yeux sur l’incompétence de nos dirigeants et la nôtre dans le fait que nous les avons élus.

Dormez bien. Le réveil va être rude !

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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CLISTHENE (inventeur de la démocratie)

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CLISTHENE (inventeur de la démocratie)

Ce sont les philosophes grecs qui ont inventé la démocratie. Churchill disait que celle-ci était le moins mauvais des régimes. Ce qui ne prouve donc pas qu’il soit bon. Mais pour en revenir aux philosophes grecs, durant la période axiale, on va dire entre 900 et 200 ans avant notre ère, il y en a eu plusieurs de renommée extraordinaire mais l’un d’entre eux est moins connu, Clisthène. C’est de lui que je souhaite vous parler aujourd’hui.

 

Clisthène (né entre 565 et 570 av. J.C.)

D’ailleurs certains disent qu’il est moins philosophe qu’homme politique mais pour ma part il ne peut y avoir de politique sans philosophie. La preuve nous est donnée par les gouvernements successifs de notre pays depuis le début du 1er empire pour en arriver ce jour à un gouvernement de comptables comme disait Mitterrand. Aucune vision, aucun but de dimension humaine…

En 510 av J.C. Sparte envahit Athènes dans l’espoir de remplacer le tyran par une marionnette qui leur serait soumise. Les Athéniens se rebellent et, avec l’aide de Clisthène, fils du tyran de Sicyone, ils expulsent les Spartiates, abolissent la tyrannie et installent Clisthène comme magistrat de la Cité. Il passe un an à ce poste (508-507) et introduit des réformes de grande portée. Il affaiblit les pouvoirs de l’aristocratie, réorganise le Conseil des Quatre-Cents institué par Solon et le porte à cinq cents membres choisis parmi chacune des nouvelles tribus.

Les membres de ce Conseil sont élus chaque année au sein des classes moyennes et ne peuvent siéger plus de deux fois dans leur vie. Inutile de vous dire que le rythme aidant, beaucoup de citoyens devenaient un jour ou l’autre membre du Conseil. Nous apprenons en faisant et les citoyens athéniens ont vite appris comment gérer efficacement leur Cité. Cela a élevé à la fois les connaissances de chacun mais aussi amélioré le sens de la responsabilité comme de la tolérance.

Les Athéniens appellent à ce moment-là leur nouveau système ISONOMIA, ce qui veut dire « ordre égalitaire ». Les rapports au sein de la Cité sont désormais plus équilibrés et les aristocrates ne possèdent plus tous les pouvoirs et les partagent avec des élus agriculteurs ou commerçants, etc.

Voilà ce que j’appelle la démocratie réelle, pragmatique et juste, la Cité est gouvernée par tout son peuple sans distinction de classe.

 

Pourquoi ce choix ?

Le plus difficile avec les êtres humains c’est de leur faire garder le sens de la mesure. Nous tombons facilement dans des excès que nous regrettons, ou pas, ensuite. J’ai choisi Clisthène parce qu’il m’a inspiré de meilleurs sentiments sur la démocratie. Je la voyais comme un outil pour les égoïstes ambitieux et imbéciles pour prendre le pouvoir. Ce qui est le cas dans notre chère, ô combien chère, république.

En fait la démocratie devient ce que ceux qui l’utilisent en fond. S’ils sont barbares et cupides, la république se change en une véritable jungle où la loi du plus fort règne et ceux qui sont dans la fange ne risquent pas d’en sortir. Vous voyez ce que je veux dire ? La participation de chacun est la base de la démocratie, le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Chez nous l’exclusion est de mise et rares sont ceux qui peuvent sortir du chemin emprunté par leurs ascendants. Ils sont rares et, à ce titre, ils représentent l’exemple donné par nos gouvernants pour nous prouver que c’est possible tout en sachant que c’est faux.

Les egos des êtres humains leur font faire souvent des choses dont ils ne devraient pas être fiers. Un homme sain de corps et d’esprit qui baigne dans un parti politique quel qu’il soit est forcément, s’il a résisté pendant au moins cinq années aux sollicitations de son environnement aura toutes les chances de craquer et de devenir soit un démissionnaire soit un corrompu qui mélange ses intérêts de carrière ou autres avec son idéal de départ.

Il n’y a pas de bonne et de mauvaise opinion, il y a juste ceux qui suivent et ceux qui se battent pour la leur. Mais la chair est faible et les sollicitations nombreuses. Même le plus pur des hommes pet être soumis à des pressions qui le poussent à devenir ce qu’il n’était pas. C’est d’autant plus vrai lorsque vous avez un poste d’élu et que celui-ci vous permet d’être contacté par toutes sortes d’individus aux intérêts aiguisés et qui vous poussent à la faute. Alors imaginez une personne qui serait maire pendant plusieurs mandats, il devient le roi et pense être intouchable. Et plus le mandat est socialement élevé plus la mégalomanie et l’intouchabilité deviennent grandes.

 

Conclusion

Il ne peut y avoir de démocratie que si la durée d’un mandat est courte et s’il n’est pas renouvelable indéfiniment. Pour ma part, dans le livre que j’ai publié en 2015, je proposais un mandat par vie pour chacun des citoyens. Quel que soit le mandat que vous avez eu vous ne pourrez plus en avoir un autre votre vie durant. La durée d’un mandat est soit courte soit contrôlée annuellement de telle façon que l’élu ne déraille pas. Et cerise sur le gâteau, si l’élu déraille il est révocable et inéligible pour le reste de sa vie. Pourquoi suis-je si sévère ? Parce que je connais les êtres humains et je sais que peu d’entre nous sont vraiment incorruptibles et près à des sacrifices énormes pour le bonheur du reste de la société. Et en plus je me connais mais j’ignore ce que je deviendrai si un jour j’avais du pouvoir et là est le problème, le risque est grand. Je pense que ce sont deux bonnes raisons.

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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ENFIN UNE BONNE NOUVELLE

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ENFIN UNE BONNE NOUVELLE

C’est dans cet article de Libération que je trouve enfin une bonne nouvelle. L’arrêt provisoire des travaux d’enfouissement sur le site de Stocamine dans le Bas-RHIN. C’est le courageux Tribunal Administratif de Strasbourg qui a mis en avant ce que le conseil constitutionnel avait rejeté le 27 octobre dernier (voir article) : Libération du 7 novembre «C’est la première application depuis la décision du Conseil constitutionnel» du 27 octobre «de l’obligation pour l’Etat de prendre en compte dans ses décisions les générations futures», a réagi Me François Zind, l’avocat de l’association de défense de l’environnement Alsace Nature, qui avait saisi le TA en référé. ( Dossier Stocamine )

 

Cafouillage juridique

Comment le conseil constitutionnel ne peut-il pas respecter la constitution qu’il est sensé défendre ? Comment un tribunal de compétence beaucoup plus terre-à terre peut-il prendre le contrepied de ce même conseil constitutionnel en respectant la clause que le plus important tribunal de notre pays avait rejeté pour un motif fallacieux ? La carrière de ce juge du tribunal administratif est compromise vous pouvez en être certain. C’est ça la politique de nos jours, amitiés et inimitiés rythment les nominations et les mises au placard. République bananière ? Peut-être…

Évidemment il faut attendre la décision sur le fond qui sera donnée par un autre tribunal, mais voici les arguments présentés par le TA de Strasbourg :

  • « Il y a un doute sérieux sur la légalité de la décision de stockage des déchets pour une durée illimitée ».
  • Le confinement illimité « est susceptible de méconnaître l’article 1er de la Charte de l’environnement, qui dispose que chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ».
  • « Le septième alinéa » du préambule de la Charte de l’environnement qui indique que, « afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ».

 

Et après ?

En soi, rien que de très normal dans ces arguments, cela apparaît tellement logique de respecter les générations futures sauf pour les vieillards du conseil constitutionnel qui ne pensent pas à leurs propres enfants mais plutôt à brosser dans le sens du poil ceux qui les nourrissent indument.

Bien entendu le gouvernement fera tout pour faire annuler cette décision jusqu’en cour de cassation. Le ministre de la transition écologique, qui connait mieux le cuir de son maroquin que l’écologie ou simplement le respect de nos enfants et petits-enfants et tellement plus à la vue de la durée de vie de la toxicité des produits stockés, s’était déjà pourvu en cassation.

Mais pouvez-vous m’expliquer pourquoi on choisit le site d’enfouissement des produits parmi les plus toxiques qui existent juste en dessous de la nappe phréatique la plus importante d’Europe ? Quels scientifiques véreux ont-ils trouvés pour recommander un pareil site ? Encore un cabinet conseil qui nous coûte des millions peut-être ? Je ne suis pas dans le secret des Dieux et encore moins de Jupiter en personne.

 

Conclusion

La lutte ne fait que commencer. Les déchets vont croître de façon exponentielle avec notre demande de plus en plus importante en énergie et en produits de toutes sortes utilisant des matières premières qui donnent aux esclaves des temps modernes une nouvelle raison de mourir, mais ce n’est pas grave cela se passe dans des pays pauvres, n’est-ce pas messieurs les ronds de cuir ? Que vaut un enfant africain ou vietnamien ou chinois si on peut satisfaire nos caprices d’enfants gâtés ? Oui la lutte doit continuer voire s’intensifier contre ces voyous qui ignorent la honte !

C’est à nous de jouer ! Le ferons-nous ?

 

A très bientôt,

François.

À bon entendeur, devenez sourd…

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A QUAND LE SILENCE ?

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A QUAND LE SILENCE ?

Le bruit, en plus d’être une pollution parmi les plus gênantes, est souvent la principale fonction de nos gouvernants. Ils font du bruit, mais comme beaucoup de sons émis par des êtres, ce tohu-bohu doit avoir un sens et malheureusement c’est ce qui manque le plus dans le charabia dont ils nous assomment en permanence. Tous les mots qu’ils utilisent ne sont que des moyens de mettre en évidence leur mépris des opinions des autres. S’il nous faut quelques toutes petites années pour apprendre à parler, nos vies ne suffisent pas à apprendre le silence.

 

Parole, parole, parole… (écouter Dalida)

Il ne suffit pas de parler pour diriger les êtres, il faut agir. Or c’est dans le silence que se font les actions au travers des pensées et des motivations qui les génèrent, qui elles, ne sont que des bruits intérieurs et silencieux de chacun.

Chaque information ou chaque bon mot dit par tel ou tel du monde politique ne sert qu’à alimenter un désir fâcheux de mettre son ego en avant. L’interprétation de chaque propos fait par des adversaires n’a d’autre but que d’attirer l’attention sur celui qui l’a faite. Ainsi les propos de Mélenchon sur l’usage du mot terroriste, au lieu de mener à une réflexion, ne fait que créer un argument fallacieux pour ses adversaires et ceci uniquement pour des raisons électoralistes. C’est-à-dire que le fond est oublié pour ne s’attacher qu’à la forme. Or c’est le fond qui est important.

À titre d’exemple, même si les dires du chef de LFI n’ont pas eu la forme qui complait aux adeptes du politiquement correct, il n’en reste pas moins que le fond est juste. Je n’ai aucune affinité avec Mélenchon mais il est indéniable que sa pensée n’était pas organisée pour faire naître un scandale aux yeux des manichéistes qui nous gouvernent de droite comme de gauche depuis la fin du règne de De Gaulle. Il avait pour souhait de remémorer au commun des citoyens les raisons d’une telle haine des uns et des autres.

La politique est l’art de diriger la Cité, pas de polémiquer sur les mots prononcés, avec plus ou moins de finesse, par ceux qui les ont dits. Chaque fait ou propos devient une charge potentielle à mener contre celui qui l’a réalisé ou dit. Ce n’est pas gouverner que de discuter sans cesse les sens à donner aux apparences mais bien de regarder la forêt qui se cache derrière l’arbre qui obstrue notre regard.

En parlant inutilement on ne fait qu’occuper le terrain avec des choses dépourvues de sens en en oubliant le plus important, ce que nous devons faire.

 

Silence

Le jour où nos politiciens professionnels cesseront de parler pour ne rien dire, ce qui n’est pas près d’arriver, nous aurons le temps et le recul nécessaires pour comprendre la cause au lieu de juger de la forme. Le silence est la source de la concentration, de l’approfondissement contrairement au bruit qui ne fait que nous divertir et nous éloigner de la recherche d’une solution commune à tous.

Nos egos nous poussent à parler, notre intelligence à nous taire. Quand on voit, avec 3 ans d’avance, des ministres et autres personnalités politiques commencer la bataille de la présidentielle, n’est-ce pas une guerre de leurs égos dont il s’agit ? Être le roi, être le premier, être le plus fort n’est-ce pas la perte de tout contrôle sur soi à l’avantage de l’ego et au détriment de l’intérêt général ?

Ce qu’ont oublié nos politiciens professionnels de tous bords n’est-ce pas seulement l’intérêt général ? Mais ce qu’ils veulent ce sont les prébendes, les avantages et les privilèges. Si les batailles électorales sont si violentes ce n’est pas pour faire passer uniquement des opinions ou des idées, quoique, je doute qu’ils en aient de nouvelles, ce n’est que pour assouvir un besoin de reconnaissance magistral.

Bien sûr me direz-vous, ces gens défendent des idéologies différentes avec des conséquences qu’eux-mêmes ignorent, mais ont-ils seulement penser à ceux qui ne les partagent pas ? On ne gouverne pas un peuple sans le faire participer. Aussi la démocratie représentative devient un écueil entre les mains d’un élu avec 22,62 % des voix au 1er tour des présidentielles. Il dit que nous avons tous accepté son programme notre empereur-président ? Il se trompe.

Quand nous avons à choisir entre la peste et le choléra (Macron et Le Pen), c’est encore le moindre mal que nous choisissons et qui nous oblige à voter.

 

Conclusion

La guerre comme la paix sont des concepts abstraits dans les bouches de nos politiciens bavards, les morts et les blessés sont tout au plus des nombres ou des statistiques. Les idées neuves leur manquent, ils ne savent que ressasser les mêmes vieilles recettes qui nous font aller de mal en pis.

S’ils se taisaient, s’ils se mettaient à penser plus aux autres qu’à eux-mêmes, peut-être auraient-ils plus d’empathie vis-à-vis d’un peuple qu’ils méprisent et avilissent.

Qu’ils se taisent enfin !

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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INUTILITE DE LA CONSTITUTION

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La bande du conseil constitutionnel

La bande du conseil constitutionnel

Quand nous entendons notre empereur-président jupitérien (du tout) parler de la mise de l’IVG (interruption volontaire de grossesse) dans la constitution, sommes-nous rassurés ? Quelle protection la constitution accorderait, s’i y en a une, à cette avancée pour les femmes ? Là est la question. Beaucoup parmi nous pensent que la constitution garantit ce qu’elle contient et rend inattaquable les droits qu’elle octroie. Quelle erreur ! Sans être constitutionnaliste je peux vous garantir le contraire et j’en ai pour preuve un exemple tout frais de décision du conseil constitutionnel qui me donne raison !

 

Comment nous casser les « Bure »

Tout d’abord le problème (voir article du Canard Enchaîné du 1er novembre, page 8). Des associations écologistes avaient interpelé le conseil constitutionnel dans une question prioritaire de constitutionnalité concernant le site d’enfouissement destiné à stocker les déchets des combustibles nucléaires utilisés par nos centrales. La question reposait sur le sentiment étrange des écologistes qui pensaient, naïvement, que la charte de l’environnement de la constitution empêchait ce type de fait. Pourquoi ? Parce que dans cette charte il est écrit que les choix technologiques « ne doivent pas compromettre » les droits environnementaux des générations futures. Or les écologistes prétendent que cela n’est pas respecté dans le cadre de la mise en souterrain, profond de 500 mètres, de quantités énormes de déchets radioactifs pour les milliers d’années à venir.

 

Maintenant la solution. Le 27 octobre dernier, la semaine passée donc, notre fabuleux conseil constitutionnel, présidé par le responsable mais pas coupable Laurent Fabius, a donc décidé. Le conseil reconnait que cet enfouissement est « susceptible de porter une atteinte grave et durable à l’environnement » mais « en même temps » le « motif d’intérêt général » défendu par le gouvernement permet de déroger de façon « proportionnée » aux principes constitutionnels établis par la Charte de l’environnement. Je ne vous infligerai pas les débats concernant la durée de la réversibilité du site fixée à 100 ans, soit des milliers de fois moins que la durée de la dangerosité des déchets. Non, ce qui m’intéresse, c’est l’esprit, la forêt cachée derrière l’arbre.

 

Bafouer la constitution est un métier

Dans 100 ans nous serons ad patres pour bon nombre d’entre nous, mais nos enfants et leurs enfants à eux ainsi que leurs suivants, devront jouer avec nos déchets à une espèce de roulette russe où il ne manquerait aucune balle dans le barillet. Ces membres du conseil constitutionnel se moquent de nous, de nos progénitures. Ils règlent nos problèmes à la petite semaine en évitant de se mouiller, ils envoient la patate chaude à leurs successeurs, pas les prochains mais ceux des siècles à venir avec une inconséquence et un mépris de l’humain que seuls les politiciens professionnels sont capables.

 

A quoi sert la Charte de l’environnement ? A rien ! Vous en avez la preuve par ceux-là mêmes qui devraient la défendre, ils sont même grassement payés pour cela. Alors pourquoi avoir une constitution dite inviolable et base d’une république saine et juste si on l’interprète en fonction de besoins quotidiens. Car il s’agit bien de cela, le site de Bure sera plein dès son ouverture et nous devrons à nouveau creuser un joli trou pour les déchets à venir en faisant jouer encore et toujours « un motif d’intérêt général ».

 

Conclusion

N'est-ce pas l’intérêt général de défendre la vie des générations futures et pourquoi nos problèmes d’aujourd’hui devraient leur gâcher leurs vies de demain ? Et cet intérêt n’est-il pas majeur eu égard à nos problèmes de stockage ?

Alors en ce qui concerne l’IVG, Mesdames, je suis désolé, vraiment navré, mais je dois vous dire que le motif d’intérêt général existe déjà et vous l’avez entendu sur vos radios, vus sur vos écrans. C’est la dénatalité. Comme il faudra toujours des pauvres pour que les riches vivent et vice versa nous devons faire des enfants et si « l’intérêt général » le demande on suspendra « provisoirement » le droit constitutionnel qui vous a été si difficilement donné (et rarement appliqué comme un droit par certains médecins). Reste à savoir si l’IVG en sera la seule victime ou devons-nous nous attendre à un détricotage de notre constitution au profit de ces messieurs (avec une minuscule) ? Comme le dit le journaliste du Canard Enchaîné : « rendez-vous dans 200 000 ans pour voir le résultat.

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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PIEGE GROSSIER

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PIEGE GROSSIER

Pendant que notre empereur inaugure la cité internationale de la langue française des centaines de morts à Gaza sans que ce même grand chef ne demande un cessez-le-feu. Il est évident que tous les coups de communication sont bons juste avant un débat sur l’immigration dans nos assemblées bien inutiles. Que ce soit l’intégration de l’interruption volontaire de grossesse ou la langue française, ce ne sont que des pièges, le premier pour la gauche et le second pour la droite. On en verra les conséquences très vite quand nos élus voteront sur le rejet à la mer des migrants, non ?

 

Cessez-le-feu, pourquoi ce silence ?

Tout d’abord parce ce que le « en même temps » de notre Mamamouchi, Macron 1er, fait que nous sommes à la fois pour les bombardements des Israéliens et la défense des Gazaouis. Quel grand écart, il est d’une souplesse étonnante ! Il ne s’agit pas de prendre parti président, il est question ici d’assumer vos responsabilités de successeur des fauteurs de trouble qui ont créé Israël sans penser quoi faire des peuples qui habitaient la même région que les Israélites.

C’est l’occident chrétien qui a décidé unilatéralement de donner un territoire aux uns et pas aux autres via les Nations Unies, qui ne sont d’ailleurs unies qu’entre pays riches depuis toujours. Alors ce qu’il faut faire c’est juste rappeler l’histoire et faire en sorte de montrer un peu plus d’équité dans nos décisions.

Notre lâcheté, qui s’est faite remarquée par la collaboration durant la dernière guerre, notre culpabilité vis-à-vis d’un peuple qu’on a laissé massacré par les nazis en tournant notre regard ailleurs, ce sont ces choses-là qui nous obligent à défendre l’indéfendable des bombardements israéliens tout en soutenant du bout des lèvres des Palestiniens en quête d’un lieu de vie paisible. Il ne suffit pas de battre notre coulpe ou nous auto-flageller, il faut mettre en œuvre les preuves de nos regrets. Pour cela il faut être équipé de courage ce que notre classe politique dans sa globalité est très loin de posséder.

Nous pouvons le faire en demandant à Israël de respecter les résolutions de l’ONU d’une part, ils n’en ont respecté aucune, et faire un embargo des produits israéliens tant que ce ne sera pas réalisé. Et d’autre part lier les aides aux Palestiniens à la cessation des combats et des attentats. Comme d’habitude, c’est l’argent qui fera avancer cette lamentable affaire. Je dis souvent que la paix n’existera que lorsqu’elle rapportera plus d’argent que la guerre. Ce n’est pas gagné !

 

Les trappes macroniennes

L’IVG comme la langue française ne sont des fumigènes lancés devant les yeux mi-clos des politiciens et la population qui est complètement aveugle depuis longtemps et indifférente à son propre avenir. Je n’accuse pas « les gens », je constate simplement que peu d’entre nous réfléchissent et essaient de comprendre quel est le parcours que nos dirigeants nous réservent.

Pour ma part, l’introduction de l’IVG dans la constitution ne sert à absolument rien. La constitution est modifiable sans problème lorsqu’on a une majorité et je ne doute pas que si cela devait arriver, nos bien-pensants de droite et d’extrême droite, la différence est de moins en moins grande, feraient plaisir aux plus intégristes d’entre eux, comme Netanyahu ou Trump l’ont fait avec leurs extrêmes droites. Cette constitutionnalisation de l’IVG n’est que de la poudre aux yeux pour contenter les derniers socialistes, quelques écologistes et les féministes afin de les récupérer dans les rangs de la majorité, tout ceux qui n’ont pas encore officiellement trahis leurs idéaux.

 

En ce qui concerne la langue française, pourquoi vouloir sanctuariser quelque chose de vivant ? Si la langue vit et suit un chemin que peu entrevoient, ne doit-elle pas se réserver le droit d’évoluer ? En revanche ce qu’il faut protéger c’est le sens des mots. Vous n’êtes pas sans remarquer que les définitions des mots sont à géométrie variable. Que l’on crée des mots nouveaux, en fonction de l’évolution des mœurs et de la société, je le comprends aisément. Mais pourquoi changer les sens des mots existants ? C’est lorsque le vocabulaire est rendu incompréhensible que la pensée peut disparaître.

Je vous donne un exemple, l’anarchie. Pour tout le monde maintenant l’anarchie est le désordre, la décadence de la société sans foi ni loi. Même dans Wikipédia l’étymologie garde ses droits : « Le terme anarchie provient du grec ἀναρχία / anarkhia, composé de an, préfixe privatif : absence de, et arkhê, commandement, pouvoir, autorité ». L’absence de pouvoir n’est pas le désordre, regardez la Belgique qui a vécu plusieurs mois sans gouvernement, ça n’allait pas plus mal et peut-être un peu mieux. Et si vous étudiez l’anarchie vous constaterez qu’il n’y rien de plus et mieux organisé. Pourquoi ? Parce l’anarchie repose sur l’autodiscipline de ses adeptes, ils sont responsables aux yeux de tous, comme aux leurs, de leurs comportements et en répondent devant les leurs. Seules des personnes responsables peuvent devenir anarchistes.

Dernier exemple : l’apocalypse. Là Wikipédia nous dit l’étymologie de ce mot avec renfort d’explications : « Du grec ancien ἀποκάλυψις, apokálupsis, nom grec signifiant « action de révéler », dérivant lui-même de apokaluptein, « découvrir » ou « dévoiler ». ἀπό apo (« de » ou « qui provient de ») préposition et préfixe, qui indique l'éloignement, le détachement, etc. (cf. ab en latin). Alors quand des journalistes analphabètes vous disent que les bombardements de Gaza sont une véritable apocalypse, ils sont à mille lieues du vrai sens de ce mot. L’apocalypse est la découverte, le renouveau ou la révélation de quelque chose de neuf, d’inconnu jusqu’au jour de l’apocalypse justement.

 

Il faut donc préserver le sens de nos mots avant de vouloir sanctuariser quoi que ce soit. Ceci n’empêche pas de créer les nouveaux que nos activités nécessitent puisque notre langue est, pour l’instant au moins, encore vivante. Sans sens commun donné à nos mots, comment pourrons-nous nous parler et échanger ? Comment pourrons-nous penser ? Le but de nos gouvernants, sans tomber dans le complotisme, ne serait-il pas de nous retirer cette capacité de penser en nous semant le trouble dans les sens de nos mots, ce qui devient l’essence de nos maux. Les moutons sont plus faciles à garder que les êtres pensants, me semble-t-il.

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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LE CHOCOLAT

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LE CHOCOLAT

Aimez-vous le chocolat ? Aimez-vous les migrants ? Quel est le rapport entre ces deux questions dont la première touche au plaisir personnel et le second à la misère générale ? Quel est le lien entre le chocolat et l’immigration ? Peut-être le même que celui de toutes les matières premières que nous importons à bas coût, voire ridicule, de ces pays qui autrefois étaient nos colonies ou celles de nos partenaires occidentaux.

 

Y a bon chocolat !

Quand nous voyons le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Brésil ou le sud-est asiatique se disputer la première place dans le classement des producteurs de cacao, on peut se dire « quelle réussite » pour ces pays dits en voie de développement. Eh bien non, c’est le plus grand des échecs pour ces pays et une honte de la part des acheteurs de leurs productions.

Il faut savoir que l’agriculture vivrière a disparu pour laisser la place à l’agriculture d’exportation. Et que mangent les habitants de ces pays, que mangent les ouvriers agricoles qui sont « esclavagisés » pour être les 1er au classement des producteurs ? Je vous explique. Les lobbies de l’alimentaire, aidés par les gouvernements en place dans leurs pays, la France en particulier, habiles corrupteurs des gouvernements de ces pays pauvres, poussent les propriétaires terriens africains, par exemple, à se bâtir des fortunes dont les fonds seront pour la majorité abrités en Suisse ou autres paradis fiscaux en produisant exclusivement des matières premières dont ils ont besoin. En l’occurrence le cacao.

Ils en ont besoin pas pour les Africains, qui ne mangent que 2 % du chocolat produit dans le monde, mais pour les pays riches qui consomment le reste. Autrement dit les seuls gagnants dans ce jeu de dupes : les lobbies alimentaires et ceux qu’ils représentent.

 

Économie globalisée

Mais heureusement notre mondialisation est là pour distribuer les aliments nécessaires à la survie des esclaves-agriculteurs. Effectivement le riz, les fruits et les légumes sont vendus par des pays tiers qui vendent à prix d’or des biens qui étaient produits sur place avant le cacao. A la vue des salaires de misère donnés aux ouvriers agricoles locaux, vous vous imaginez bien qu’ils ne mangent pas des côtes de bœuf tous les jours, ni une fois par semaine, ni une fois par mois mais jamais.

Malgré des prix de vente très bas de ces matières premières à leurs clients occidentaux, les propriétaires s’enrichissent en payant le moins possible leurs esclaves. Mais ce n’est rien au regard des bénéfices de leurs clients. Sans compter que les matières premières sont vendues brutes. Ceci ne donne pas la chance aux pays producteurs de réaliser des éventuels profits en traitant une partie de la manufacture du chocolat. Mais même ça les industries agroalimentaires ne le tolèrent pas. Toute la marge est faite chez eux et n’est pas toujours fiscalisée comme elle le devrait.

Et si le cacao était encore un produit agricole qui poussait naturellement en Afrique, on pourrait éventuellement comprendre ; mais non, le cacao était cultivé au Mexique et au Brésil. Il a fallu importer cette culture en Afrique, continent facile à « esclavagiser » avec la complicité de leurs gouvernements corrompus par les nôtres. C’est donc un calcul, un projet, une stratégie menée depuis fort longtemps qui donne le résultat que nous connaissons.

Et c’est vrai pour toutes les matières premières que l’on trouve si opportunément dans des pays faciles à manipuler.

 

Et les migrants alors ?

Il m’apparait logique de donner aux gens que nous exploitons par ailleurs et qui sont victimes de nos agissements économiques immoraux, l’abri dont ils ont besoin. Aucun être humain ou vraiment très peu souhaitent quitter leurs familles, leurs amis, leurs pays. Quand j’entends dire que la France ne peut accueillir toute la misère du monde, cela me fait rire. On oublie en disant cela que c’est nous et tous les colonisateurs esclavagistes et profiteurs qui avons mis ces peuples dans la misère. Ils ne nous avaient rien demandé, nous nous sommes imposés par la force.

Nous sommes ceux qui ne veulent pas payer leurs marchandises au vrai prix, nous voulons toutes les marges de production, nous voulons tous les profits de la distribution. Nous leur laissons la misère. Pour que ces gens courageux et désespérés prennent la mer dans des esquifs dangereux, il faut qu’ils soient motivés et cette motivation c’est la survie de leurs enfants et d’eux-mêmes. Quand les Italiens sont venus en France après la seconde guerre mondiale, ils avaient le même problème. Combien de fois ne me suis-je pas fait insulté de « sale spaghetti » et combien de fois ne m’a-t-on pas rappelé que l’Italie avait perdu la guerre parce que les Italiens sont des pleutres, et que de ce fait mes parents et moi devions retourner dans notre « pays de misère ». Et je suis blanc, imaginez si j'avais été noir ?

 

Conclusion

L’égoïsme et la bêtise permettent à ceux qui les détiennent de devenir des gens haineux, des « collabos » prêts à dénoncer l’autre pour satisfaire un désir barbare basé sur la jalousie et la médiocrité. Est-ce que ce serait la nature atavique des Français ? Non, c’est malheureusement humain et tous les pays sont touchés par ce virus dont nous n’aurons jamais de vaccin.

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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A QUAND LA PAIX ?

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A QUAND LA PAIX ?

Deux informations importantes en introduction de cet article. Premièrement je suis non violent, pas pacifiste mais non-violent, ce n’est pas la même chose. Mon opposition à la violence est totale et sous toutes ses formes. Secondement la SDN le 28 juin 1919 crée « le mandat » dans son article 22. Qu’est-ce que c’est ? C’est l’autorisation donnée à certains pays de prendre en charge des colonies qui étaient sous le contrôle de puissances coloniales ayant perdu une guerre, en l’occurrence celle de 1914-1918. Vous verrez où je veux en venir ci-dessous.

 

La situation

Nous vivons un moment chaud de l’information. Après l’invasion de la France par des punaises de lit qui étaient sur toutes les premières pages des médias pendant une semaine, ne voilà-t-il pas que le Hamas attaque Israël, enfin du sérieux pour nos commentateurs encravatés des plateaux télé. Le ridicule de notre conduite face aux insectes n’est pas à commenter, que ce soit la classe politique comme les journalistes en manque de scoop, c’était complètement nul.

Mais là le déchainement des intervenants sur la barbarie des palestiniens a dépassé celui de nos traitements anti-punaises. En revanche pas un mot sur le contraire de la violence, la non-violence. On se repait des cadavres qui ne cessent d’augmenter et on gémit publiquement (les gémissements sont plus utiles lorsqu’il y a des caméras) sur le pauvre sort des Israéliens pour qui je compatis sincèrement contrairement aux beaux-parleurs qui ne font que de la com.

Et maintenant Israël veut se venger et promet le pire à ses ennemis. Les moyens de l’état hébreu sont d’aucune commune mesure avec ceux de ses opposants, ils ont même l’arme nucléaire. Entre les mains d’un premier « sinistre » fou à lier c’est d’ailleurs un pari que nous perdrons tous un jour. Donc on assiste aux prémices d’une bonne et vraie guerre, de celles qui rapportent beaucoup aux fournisseurs d’armes et aux mercenaires de tous poils.  De celles qui font des milliers de victimes civiles à l’inverse des pertes militaires qui eux sont payés pour ça. Enfin ! Les affaires reprennent.

 

Pourquoi tout ça ?

Quand la SDN donna un mandat à la France (la Syrie et le Liban) et au Royaume Uni (la Palestine, la Transjordanie et l’Irak) au Moyen Orient c’était pour remplacer les états qui les gouvernaient précédemment et que ces pays étaient, d'autre part, « habités par des peuples non encore capables de se diriger eux-mêmes ». Les Anglais et nous avons donc remplacé les Allemands. Pourquoi faire ? Là est le problème. Au lieu de former, de donner toute l’aide possible à des gens qui n’avaient pas d’expérience pour se gouverner eux-mêmes, nous les avons, avec notre arrogance européenne habituelle, traités en esclaves et exploité leur pays. Au lieu de semer les graines de la paix, nous avons semé celles de la guerre.

Après la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, le choix européen était déjà connu et promettait aux « juifs » un « foyer national » en omettant complètement les résidents actuels des territoires sur lesquels ce foyer sera installé. Encore des graines de guerre…

La SDN et ensuite l’ONU sont donc passées à côté de la vraie solution sans jamais la voir, ni la chercher d’ailleurs. Ces deux institutions n’ont pas été créées pour la paix mais pour les affaires. Elles défendent l’occident et son arrogance devant le reste du monde qui ne devient qu’une liste de lieux contenant des ressources à exploiter.

Par ailleurs Israël naquit le 14 mai 1948 encore avec la bénédiction de l’ONU, la SDN étant morte et enterrée. C’est en expatriant les Palestiniens que l’état d’Israël a pu retrouver sa terre promise. Les malheurs causés par la Shoah sont-ils la raison des malheurs des Palestiniens ? Est-ce que le massacre industriel d’un peuple autorise les témoins de ce fait à faire à d’autres les mêmes souffrances que les victimes précédentes ? Les nations dans leur ensemble ont créé Israël pour se racheter de leur lâcheté devant l’ignoble Hitler et ses troupes de SS. Et donc là encore des graines de guerre…

Depuis l’état d’Israël est le seul état qui ne respecte aucune des résolutions des Nations Unies depuis des décennies, tant au niveau des colonies, que de l’étendue du pays, etc. Les forces israéliennes humilient et traitent honteusement les Palestiniens qui travaillent en Israël, des palestiniens sont abattus par des colons et ces colonies ne cessent d’empiéter sur le territoire palestinien. De plus l’eau des Palestiniens est entre les mains d’Israël et les rationnements, les coupures pourrissent la vie de milliers de Palestiniens. Pareil pour l’électricité fournie aux Palestiniens, quand elle le veut, par la nation qui la produit, Israël. Encore des graines de guerre…

 

Que faire ?

Quand on veut vraiment la paix, il faut avoir du courage et se détacher de ses intérêts personnels pour laisser la place aux intérêts de tous. Nous n’avons jamais voulu la paix et ne la voudrons pas tant que celle-ci rapportera moins que la guerre.

Si les exactions que subissent les Palestiniens ne justifient pas leur attaque, elles la rendent logique. C’est souvent par vengeance ou par orgueil que les guerres naissent. Les êtres humains sont ainsi faits, et ils ne font que peu d’efforts pour tenter de changer pour le mieux. Notre esprit de compétition, notre croyance absolue dans notre mode de vie qui ne souffre aucune comparaison avec ceux des pays que nous exploitons avidement et cupidement, notre arrogance et notre mépris des non-occidentaux sont les germes de guerres incessantes qui se déroulent la plupart du temps hors de nos frontières. Lorsque des attentats nous touchent chez nous, c’est un déferlement de haine et une vengeance clairement assumée qui est organisée de concert entre nous, les bons pays de l’occident capitaliste qui se droitise tant en ce moment. Je ne connais qu’une solution mais elle est très difficile à appliquer.

C’est évidemment une solution non-violente. Arrêtons tout ! N’allons plus travailler, ne consommons plus rien, arrêtons de payer nos loyers, nos crédits, tout ce qui ne touche pas à notre survie, achetons juste ce qu’il nous faut pour continuer de vivre. Si nous le faisons tous, nos gouvernements tomberont comme des fruits murs sans que nous ayons fait aucun dégât, sans aucune victime autre que celles que la force publique jugera bon de faire. Recommençons tout depuis le départ!

Pour cela nous ne devons pas avoir peur, ni de la faim, ni de la mort. Ou plutôt nous pouvons avoir peur mais tout en ayant le courage de résister à celle-ci qui ne fait que nous détruire à petit feu. Notre présent déterminera le futur de nos enfants et ne sommes-nous pas prêts à nous sacrifier pour espérer leur bonheur ? Je crains que nous ne soyons pas encore prêts…

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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