DES ENCORE DES SOUS...
Alors que notre président-empereur, comme son gouvernement de fantoche aux doigts sur la couture du pantalon et de repris de justesse avec ces ministres qui font la queue devant les portes des tribunaux ne fût-ce que devant la cour de justice de « l’arrêt public », eh bien disais-je cette belle équipe de bras cassés, demande aux Français les plus modestes de faire encore et toujours des sacrifices. Pendant ce temps-là les anciens premiers sinistres ainsi que les anciens présidents se gavent somptueusement aux frais des sans dents. Un article du Canard Enchaîné du 29 novembre reprend les sommes importantes que ces gens qui ont échoué sur toute la ligne nous coûtent…
Les chiffres
Une étude réalisée par Marie-Christine Dalloz, députée du groupe « les républicains », donne les montants de chacun de ces inutiles. Son rapport est paru sur le journal officiel du 18 novembre, il est donc public mais qui lit le JO ? Nous avons onze ex-premiers-sinistres « encore vivants » et deux anciens présidents en les personnes de Sarkozy et Hollande.
Je vous fais grâce des deux avantages dont bénéficient les ex-premiers sinistres, je vous donne uniquement les totaux qui me semblent surréalistes quand on voit dans quel état ils ont mis la France. Le total pour les onze ex-collaborateurs se situe à 1 055 526 € alors que les deux plaisantins ex-présidents nous coûtent 1 847 272 € pour Sarkozy et 1 818 527 € pour notre culbuto national qui a trahi tous les socialistes en plus de les désintégrer avant de partir.
Donc ces treize illustres personnages, en plus de leur incompétence généralisée et reconnue par tous, nous coûtent la bagatelle de 4 721 325 € par an. Avec un très net avantage pour les deux ex-présidents qui nous coûtent 3 665 799 €. Je ne vous parle pas des 3300 milliards de dettes cumulées par ces « braves » médiocres, la France leur doit beaucoup c’est vrai parce que nous avons là de vrais champions.
Le silence radio
La méritocratie selon laquelle certains de nos libéraux gouvernementaux se gargarisent pour prôner la future réussite possible pour tous n’a jamais existé. Où sont leurs mérites ? Ils ont de la chance que nous ne leur demandions pas des comptes, sûrement par lâcheté ou pire par indifférence. Dans une méritocratie réelle on ne récompense que ceux qui le méritent, or eux sont-ils de ceux qui méritent autre chose que la honte ? Eh bien non, ils ne méritent que d’être mis au ban de notre société et couverts de goudron et de plumes comme on le faisait aux tricheurs du Far West.
Mais ce n’est pas encore là le pire de cette situation. Je reviens en peu sur les principes qui régissent la démocratie qui est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Quel exemple donnent-ils justement à ce peuple ? Nous oublions souvent que ces gens ne méritent aucun privilège pour servir la France, ce devrait être un honneur de la servir au lieu de cette suite ininterrompue de privilèges et de prébendes. Pourquoi veulent-ils être aux postes qu’ils occupent, pour faire fortune ou pour gérer le pays dans l’intérêt de ceux qui le font vivre ? Là est la question.
Il m’apparaît comme antidémocratique de se donner de telles richesses sur le dos de ceux qui travaillent durement et ne gagneront pas dans toutes leurs vies ce que ces mécréants gagnent en un an. Pourquoi leur donne-t-on du personnel payé par la République ? Pourquoi leur payons-nous leurs frais de véhicules ? Pourquoi pour les ex-présidents leur donnons-nous des locaux pour y installer leurs bureaux alors qu’ils gagnent leurs vies en conférences incessantes sur leur incompétence notoire ?
Nous vivons dans une « raie publique » bananière où les plus malins, sortis de sérails bien connus des riches mais pas du peuple et encore moins des sans dents, tirent tout ce qu’ils peuvent du travail des autres. Non seulement ils nous pourrissent la planète en ne prenant pas les responsabilités pour lesquelles ils sont si chèrement payés (voir les mensonges sur le glyphosate et autres acoquinements via des lobbies en tout genre), mais en plus ils ne quittent leurs postes que pour continuer à piller le pays.
Mais comme tous nos politiciens espèrent parvenir à ces postes magiques, personne ne dit mot. C’est un silence de cathédrale qui règne sur ces avantages sans limite que s’accaparent ces bandits de grands chemins. Ils sont tous d’accord, les députés ont aussi leurs intérêts à défendre, ainsi que les sénateurs, les préfets, tous ceux qui viennent manger à nos frais.
Conclusion
Nous devons changer de système et empêcher ces gens de nous dévorer tout cru. Pour cela il faut parler, s’engager dans un combat que nous ne gagnerons que si nous sommes unis, si nous leur faisons peur comme ils le font à notre égard. C’est par la peur qu’ils nous tiennent, mais ce n’est pas au peuple d’avoir peur de son gouvernement mais bien l’inverse qui devrait advenir. Nous les nommons pour nous représenter et ils en profitent pour nous voler et en plus ils nous demandent des sacrifices toujours plus grands. A quand les gilets rouges ? Quand aurons-nous assez de courage pour laisser notre confort et demander la Justice et l’application pure et simple de la démocratie ? Je sais ce que vous pensez et je le regrette, ce n’est pas demain la veille. C’est là la preuve de notre abandon, de notre lâcheté car la peur chez nous au lieu de créer notre courage ne nous fait pleurer que sur le risque de perdre le peu que nous avons…
A très bientôt,
François.
À bon entendeur, devenez sourd…