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LE CHOCOLAT

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LE CHOCOLAT

Aimez-vous le chocolat ? Aimez-vous les migrants ? Quel est le rapport entre ces deux questions dont la première touche au plaisir personnel et le second à la misère générale ? Quel est le lien entre le chocolat et l’immigration ? Peut-être le même que celui de toutes les matières premières que nous importons à bas coût, voire ridicule, de ces pays qui autrefois étaient nos colonies ou celles de nos partenaires occidentaux.

 

Y a bon chocolat !

Quand nous voyons le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Brésil ou le sud-est asiatique se disputer la première place dans le classement des producteurs de cacao, on peut se dire « quelle réussite » pour ces pays dits en voie de développement. Eh bien non, c’est le plus grand des échecs pour ces pays et une honte de la part des acheteurs de leurs productions.

Il faut savoir que l’agriculture vivrière a disparu pour laisser la place à l’agriculture d’exportation. Et que mangent les habitants de ces pays, que mangent les ouvriers agricoles qui sont « esclavagisés » pour être les 1er au classement des producteurs ? Je vous explique. Les lobbies de l’alimentaire, aidés par les gouvernements en place dans leurs pays, la France en particulier, habiles corrupteurs des gouvernements de ces pays pauvres, poussent les propriétaires terriens africains, par exemple, à se bâtir des fortunes dont les fonds seront pour la majorité abrités en Suisse ou autres paradis fiscaux en produisant exclusivement des matières premières dont ils ont besoin. En l’occurrence le cacao.

Ils en ont besoin pas pour les Africains, qui ne mangent que 2 % du chocolat produit dans le monde, mais pour les pays riches qui consomment le reste. Autrement dit les seuls gagnants dans ce jeu de dupes : les lobbies alimentaires et ceux qu’ils représentent.

 

Économie globalisée

Mais heureusement notre mondialisation est là pour distribuer les aliments nécessaires à la survie des esclaves-agriculteurs. Effectivement le riz, les fruits et les légumes sont vendus par des pays tiers qui vendent à prix d’or des biens qui étaient produits sur place avant le cacao. A la vue des salaires de misère donnés aux ouvriers agricoles locaux, vous vous imaginez bien qu’ils ne mangent pas des côtes de bœuf tous les jours, ni une fois par semaine, ni une fois par mois mais jamais.

Malgré des prix de vente très bas de ces matières premières à leurs clients occidentaux, les propriétaires s’enrichissent en payant le moins possible leurs esclaves. Mais ce n’est rien au regard des bénéfices de leurs clients. Sans compter que les matières premières sont vendues brutes. Ceci ne donne pas la chance aux pays producteurs de réaliser des éventuels profits en traitant une partie de la manufacture du chocolat. Mais même ça les industries agroalimentaires ne le tolèrent pas. Toute la marge est faite chez eux et n’est pas toujours fiscalisée comme elle le devrait.

Et si le cacao était encore un produit agricole qui poussait naturellement en Afrique, on pourrait éventuellement comprendre ; mais non, le cacao était cultivé au Mexique et au Brésil. Il a fallu importer cette culture en Afrique, continent facile à « esclavagiser » avec la complicité de leurs gouvernements corrompus par les nôtres. C’est donc un calcul, un projet, une stratégie menée depuis fort longtemps qui donne le résultat que nous connaissons.

Et c’est vrai pour toutes les matières premières que l’on trouve si opportunément dans des pays faciles à manipuler.

 

Et les migrants alors ?

Il m’apparait logique de donner aux gens que nous exploitons par ailleurs et qui sont victimes de nos agissements économiques immoraux, l’abri dont ils ont besoin. Aucun être humain ou vraiment très peu souhaitent quitter leurs familles, leurs amis, leurs pays. Quand j’entends dire que la France ne peut accueillir toute la misère du monde, cela me fait rire. On oublie en disant cela que c’est nous et tous les colonisateurs esclavagistes et profiteurs qui avons mis ces peuples dans la misère. Ils ne nous avaient rien demandé, nous nous sommes imposés par la force.

Nous sommes ceux qui ne veulent pas payer leurs marchandises au vrai prix, nous voulons toutes les marges de production, nous voulons tous les profits de la distribution. Nous leur laissons la misère. Pour que ces gens courageux et désespérés prennent la mer dans des esquifs dangereux, il faut qu’ils soient motivés et cette motivation c’est la survie de leurs enfants et d’eux-mêmes. Quand les Italiens sont venus en France après la seconde guerre mondiale, ils avaient le même problème. Combien de fois ne me suis-je pas fait insulté de « sale spaghetti » et combien de fois ne m’a-t-on pas rappelé que l’Italie avait perdu la guerre parce que les Italiens sont des pleutres, et que de ce fait mes parents et moi devions retourner dans notre « pays de misère ». Et je suis blanc, imaginez si j'avais été noir ?

 

Conclusion

L’égoïsme et la bêtise permettent à ceux qui les détiennent de devenir des gens haineux, des « collabos » prêts à dénoncer l’autre pour satisfaire un désir barbare basé sur la jalousie et la médiocrité. Est-ce que ce serait la nature atavique des Français ? Non, c’est malheureusement humain et tous les pays sont touchés par ce virus dont nous n’aurons jamais de vaccin.

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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A QUAND LA PAIX ?

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A QUAND LA PAIX ?

Deux informations importantes en introduction de cet article. Premièrement je suis non violent, pas pacifiste mais non-violent, ce n’est pas la même chose. Mon opposition à la violence est totale et sous toutes ses formes. Secondement la SDN le 28 juin 1919 crée « le mandat » dans son article 22. Qu’est-ce que c’est ? C’est l’autorisation donnée à certains pays de prendre en charge des colonies qui étaient sous le contrôle de puissances coloniales ayant perdu une guerre, en l’occurrence celle de 1914-1918. Vous verrez où je veux en venir ci-dessous.

 

La situation

Nous vivons un moment chaud de l’information. Après l’invasion de la France par des punaises de lit qui étaient sur toutes les premières pages des médias pendant une semaine, ne voilà-t-il pas que le Hamas attaque Israël, enfin du sérieux pour nos commentateurs encravatés des plateaux télé. Le ridicule de notre conduite face aux insectes n’est pas à commenter, que ce soit la classe politique comme les journalistes en manque de scoop, c’était complètement nul.

Mais là le déchainement des intervenants sur la barbarie des palestiniens a dépassé celui de nos traitements anti-punaises. En revanche pas un mot sur le contraire de la violence, la non-violence. On se repait des cadavres qui ne cessent d’augmenter et on gémit publiquement (les gémissements sont plus utiles lorsqu’il y a des caméras) sur le pauvre sort des Israéliens pour qui je compatis sincèrement contrairement aux beaux-parleurs qui ne font que de la com.

Et maintenant Israël veut se venger et promet le pire à ses ennemis. Les moyens de l’état hébreu sont d’aucune commune mesure avec ceux de ses opposants, ils ont même l’arme nucléaire. Entre les mains d’un premier « sinistre » fou à lier c’est d’ailleurs un pari que nous perdrons tous un jour. Donc on assiste aux prémices d’une bonne et vraie guerre, de celles qui rapportent beaucoup aux fournisseurs d’armes et aux mercenaires de tous poils.  De celles qui font des milliers de victimes civiles à l’inverse des pertes militaires qui eux sont payés pour ça. Enfin ! Les affaires reprennent.

 

Pourquoi tout ça ?

Quand la SDN donna un mandat à la France (la Syrie et le Liban) et au Royaume Uni (la Palestine, la Transjordanie et l’Irak) au Moyen Orient c’était pour remplacer les états qui les gouvernaient précédemment et que ces pays étaient, d'autre part, « habités par des peuples non encore capables de se diriger eux-mêmes ». Les Anglais et nous avons donc remplacé les Allemands. Pourquoi faire ? Là est le problème. Au lieu de former, de donner toute l’aide possible à des gens qui n’avaient pas d’expérience pour se gouverner eux-mêmes, nous les avons, avec notre arrogance européenne habituelle, traités en esclaves et exploité leur pays. Au lieu de semer les graines de la paix, nous avons semé celles de la guerre.

Après la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, le choix européen était déjà connu et promettait aux « juifs » un « foyer national » en omettant complètement les résidents actuels des territoires sur lesquels ce foyer sera installé. Encore des graines de guerre…

La SDN et ensuite l’ONU sont donc passées à côté de la vraie solution sans jamais la voir, ni la chercher d’ailleurs. Ces deux institutions n’ont pas été créées pour la paix mais pour les affaires. Elles défendent l’occident et son arrogance devant le reste du monde qui ne devient qu’une liste de lieux contenant des ressources à exploiter.

Par ailleurs Israël naquit le 14 mai 1948 encore avec la bénédiction de l’ONU, la SDN étant morte et enterrée. C’est en expatriant les Palestiniens que l’état d’Israël a pu retrouver sa terre promise. Les malheurs causés par la Shoah sont-ils la raison des malheurs des Palestiniens ? Est-ce que le massacre industriel d’un peuple autorise les témoins de ce fait à faire à d’autres les mêmes souffrances que les victimes précédentes ? Les nations dans leur ensemble ont créé Israël pour se racheter de leur lâcheté devant l’ignoble Hitler et ses troupes de SS. Et donc là encore des graines de guerre…

Depuis l’état d’Israël est le seul état qui ne respecte aucune des résolutions des Nations Unies depuis des décennies, tant au niveau des colonies, que de l’étendue du pays, etc. Les forces israéliennes humilient et traitent honteusement les Palestiniens qui travaillent en Israël, des palestiniens sont abattus par des colons et ces colonies ne cessent d’empiéter sur le territoire palestinien. De plus l’eau des Palestiniens est entre les mains d’Israël et les rationnements, les coupures pourrissent la vie de milliers de Palestiniens. Pareil pour l’électricité fournie aux Palestiniens, quand elle le veut, par la nation qui la produit, Israël. Encore des graines de guerre…

 

Que faire ?

Quand on veut vraiment la paix, il faut avoir du courage et se détacher de ses intérêts personnels pour laisser la place aux intérêts de tous. Nous n’avons jamais voulu la paix et ne la voudrons pas tant que celle-ci rapportera moins que la guerre.

Si les exactions que subissent les Palestiniens ne justifient pas leur attaque, elles la rendent logique. C’est souvent par vengeance ou par orgueil que les guerres naissent. Les êtres humains sont ainsi faits, et ils ne font que peu d’efforts pour tenter de changer pour le mieux. Notre esprit de compétition, notre croyance absolue dans notre mode de vie qui ne souffre aucune comparaison avec ceux des pays que nous exploitons avidement et cupidement, notre arrogance et notre mépris des non-occidentaux sont les germes de guerres incessantes qui se déroulent la plupart du temps hors de nos frontières. Lorsque des attentats nous touchent chez nous, c’est un déferlement de haine et une vengeance clairement assumée qui est organisée de concert entre nous, les bons pays de l’occident capitaliste qui se droitise tant en ce moment. Je ne connais qu’une solution mais elle est très difficile à appliquer.

C’est évidemment une solution non-violente. Arrêtons tout ! N’allons plus travailler, ne consommons plus rien, arrêtons de payer nos loyers, nos crédits, tout ce qui ne touche pas à notre survie, achetons juste ce qu’il nous faut pour continuer de vivre. Si nous le faisons tous, nos gouvernements tomberont comme des fruits murs sans que nous ayons fait aucun dégât, sans aucune victime autre que celles que la force publique jugera bon de faire. Recommençons tout depuis le départ!

Pour cela nous ne devons pas avoir peur, ni de la faim, ni de la mort. Ou plutôt nous pouvons avoir peur mais tout en ayant le courage de résister à celle-ci qui ne fait que nous détruire à petit feu. Notre présent déterminera le futur de nos enfants et ne sommes-nous pas prêts à nous sacrifier pour espérer leur bonheur ? Je crains que nous ne soyons pas encore prêts…

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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LE BUZZ

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LE BUZZ

La politique qui s’est transformée en quelques petites décennies en spectacle est victime de son évolution. Le « buzz » devenu une stratégie d’occupation de l’espace médiatique fait tomber la politique une fois encore d’un cran dans l’estime de nos concitoyens. Laurent Wauquiez qui brillait plus par son silence que par ses prises de parole en est une preuve de plus.

 

Dites du bien, dites du mal, mais dites quelque chose

Le moustique tigre avait dû piquer le patron de la région Auvergne Rhône Alpes le 30 septembre dernier. Il sort de son chapeau de prestidigitateur son refus dans sa région de l’application de la loi contre la bétonisation. Cette loi ZAN (zéro artificialisation nette), votée en 2021 sous le titre « Climat et Résilience », ne serait, selon ses dires, plus appliquée dans sa région. Juste un petit problème, il n’a pas autorité pour prendre une telle décision. Les permis de construire sont toujours, à ce jour, les prérogatives des maires et des préfets et non pas des présidents de région.

En disant cela il fait monter les enchères dans la contestation des maires quant à la limitation de l’expansion économique de leurs villes et leurs villages. Cela mettra une pression supplémentaire entre les mairies et les préfectures car la loi reste la loi et doit être appliquée (normalement) mais lui s’en moque puisque ce n‘est pas de son ressort et maires et préfets se débrouilleront sans lui. Il ne fait en disant cette ânerie que prendre la vedette à ses compétiteurs dans la course à l’Élysée qui n’a jamais commencée si tôt avant la date fatidique.

Il voulait juste attirer les projecteurs alors qu’il est loin derrière ses « frères ennemis » dans cette même course. Il veut nous faire croire qu’il a encore sa chance ? Ce n’est pas gagné !

 

Du buzz sinon rien

Non contents de ne plus avoir de différences dans leur manière de gérer le pays, nos personnels politiques, de gauche et de droite, partagent également les joies des « bons mots », des critiques acerbes et des relais sur les réseaux sociaux pour répandre leur venin et leurs opinions sur leurs collègues, voire leurs « amis ». Comme le disait Marcel Bleustein Blanchet, créateur du groupe Publicis, « dites du bien, dites du mal, mais dites quelque chose ». Le principal étant non pas la qualité de leurs propos mais l’espace qu’ils prennent dans le paysage qui les concerne. Pourquoi, d’après vous, notre président est-il sans arrêt sur nos écrans ?

Il faut occuper le terrain et, quelle que soit votre opinion que personne ne retiendra, c’est votre image et ce qu’elle inspire qui restera dans les mémoires de la majorité des gens. C’est pour cela que vous trouvez autour de nos politiciens plus de cabinets conseils et de rois de la communication que de philosophes ou de techniciens. Ils n’ont plus aucune vue, aucune imagination, aucun autre objectif que la conservation de leur petit pouvoir dont la nuisance est énorme.

Autrement dit Wauquiez peut dire n’importe quoi, ce que les gens retiennent c’est tout simplement qu’il est là et veut jouer un rôle dans notre avenir. Quand le général De Gaulle disait que les Français étaient des veaux, n’était-il pas encore trop bienveillant ? Nous sommes traités comme des agents économiques et à aucun moment comme des êtres humains par nos politiciens et leurs farandoles de conseillers. Et notre désintérêt pour la chose publique, notre désamour des autres et notre ignoble égoïsme ne font que leur donner raison de le faire.

 

Conclusion

Nous sommes encore une fois les seuls responsables de ce qui nous advient. Si leur buzz suffit à nous occuper cela signifie que nous nous arrêtons à la forme des choses dites ou faites et non pas à leur véritable sens profond. La caisse de résonance de leurs buzz, c’est nous. Donc ne serait-il pas bon pour nous de leur signifier notre rejet face à leurs techniques de communication en ne votant pas pour eux quand nous en avons l’occasion ? Ça non plus, ce n’est pas gagné !

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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LIBERTE DE LA PRESSE

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LIBERTE DE LA PRESSE

Je vous écrivais il y a quelques jours cet article sur la peur des gouvernants de notre planète. Il s’avère que cette peur dont je parlais n’est pas limitée aux peuples, elle est polymorphe, elle touche une autre catégorie de personnes : les journalistes. La France, passée à la 24e place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières, va certainement encore régressée. De quoi a-t-il peur ? Les médias appartiennent à une quarantaine de propriétaires qui sont pour beaucoup ses amis.

 

Liberté de la presse

Demain, 3 octobre, notre président, pas encore empereur mais ça vient, aura une nouvelle occasion de nous montrer sa ou ses peurs. Est fixé à l’ordre du jour du parlement européen un texte relatif « à la préservation et au renforcement du pluralisme et de l’indépendance des médias ». La France au conseil européen s’est affichée comme opposant à ce texte sous prétexte de sécurité nationale. Pour le pays des droits de l’homme cela fait plutôt mauvais genre, non ? Comment peut-on comprendre cette position anti-démocratique venant des donneurs de leçons continuelles que nous donnons au monde dans son entier ? Dans un premier temps, est-ce que nous sommes les seuls ou parmi les rares européens à avoir des problèmes de sécurité ? Que cela vienne d’un Orban ou d’une Méloni, cela peut signifier qu’ils attestent par là leurs convictions « d’extrême-droitistes » désireux de faire taire toute récrimination venant de la presse ou des médias, en toute logique hyper conservatrice et dictatoriale. Mais lorsque cela vient d’un pays qui donne des leçons de démocratie en permanence et à tout le monde ??? De plus, cette position reposant sur des secrets à géométrie variable qui se dessinent en fonction des bévues de nos administrations, n’est-elle pas outrancière. Les « secrets défense » à foison qui empêchent les journalistes de dire ce qu’ils ont appris ne sont-ils pas des secrets de polichinelle ? Pour ma part si c’est secret c’est que ça sent mauvais !

 

Dernier événement en date

Ariane Lavrilleux a été mise en garde à vue sous le prétexte fallacieux du secret défense, interrogée pendant 39 heures, avec en prime une perquisition de son domicile, pour cinq articles qu’elle a rédigés entre 2021 et 2022 sur le site d’investigation Disclose. Or lorsque nous parlons de défense nous parlons bien de notre pays et de sa sécurité.

Alors pourquoi ces articles traitant d’une opération égyptienne où nos services étaient mêlés de très près, et la vente d’armes à la Russie alors qu’un embargo était internationalement reconnu et appuyé par la France à l’encontre de ce pays, pourquoi disais-je parlent-ils de secret défense ? Il s’agit d’actes illégaux où l’intégrité de la France ne craignait rien à l’inverse de l’intégrité des intervenants français réalisant des actes interdits.

En fait il s’agit comme d’habitude d’argent. Cela rapporte des milliards en ventes d’armes à nos amis égyptiens comme russes de qui on dit pis que pendre sur toutes les antennes et dans chaque interview. Pour faire tourner la machine dont nous sommes les petits rouages, il faut faire de l’argent et comme celui-ci n’a semble-t-il pas d’odeur, pourquoi ne pas faire de sales coups si cela rapporte beaucoup. Cela en dit long sur la confiance que l’on peut donner à nos dirigeants et à celle accordée par nos alliés à notre pays. Vous me direz que les USA font certainement pire… Oui mais ils ne nous donnent pas de leçon de morale pour autant. Chez eux, au moins, ces actes sont assumés !

 

Conclusion

La presse sera donc bientôt muselée ce qui nous permettra de connaître la guerre en permanence dans un silence contrit, les affaires doivent tourner, n’est-ce pas ? Comme je le dis souvent nous aurons la paix lorsque celle-ci rapportera plus que la guerre ! Ce n’est pas demain la veille…

Quant à la presse n’est-ce pas à nous de la défendre ?

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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THE CREATOR

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THE CREATOR

« The Creator » est le titre d’un film qui vient de sortir et que j’ai eu le plaisir de voir. Enfin quand je dis plaisir, c’est relatif. En effet le film est très bien fait, le jeu des acteurs est parfait, la mise en scène spectaculaire et pleine d’effets spéciaux réalisés de main de maître. Mais comme dans tous les films de ce genre, c’est à dire qui se termine bien grâce au héros forcément américain, le fond ne vaut pas la forme.

 

La forme

Le scénario repose sur l’attaque de la ville de Los Angeles. Elle est supposée avoir été organisée par des robots bénéficiant de l’intelligence artificielle. Il s’en suit une guerre sans merci des Américains contre ceux qui ne partagent pas leur volonté d’annihiler toute intelligence artificielle de notre planète. Les robots présentés sont doués et peuvent complètement nous surprendre puisque le robot-héroïne est même capable de pleurer. Ils font preuve de sentiments, d’émotion et semblent plus humains que les humains eux-mêmes. Ce qui est le cas dans ce film. C’est un peu du « 1984 » d’Orwell où la terre est quasiment divisée en quelques continents montrant au passage que les pays n’existent plus. Donc cette guerre se fait entre l’Occident et l’Asie. Celle-ci ne veut absolument pas se passer des robots et ses armées sont aidées par celles faites de robots militarisés qui défendent ainsi, non pas leurs peaux mais leurs carcasses métalliques. On apprend d’un chef robot que l’attaque qui sert de support à cette guerre était en fait juste une erreur de code réalisée par un humain. Évidemment il y a en sus une intrigue amoureuse entre le héros humain et une femme asiatique proche des robots et de ceux qui les fabriquent. Je vous la fais courte, au cas où vous voudriez voir le film : une alliance affective entre l’Asie, un robot et le héros humain fait que les IA gagnent et dament le pion des occidentaux.

 

Le fond

Nos états, non contents de se droitiser pour ne pas dire se fasciser, ont l’habitude de nous donner des suggestions qui s’apparentent plus à des ordres. Il en a été ainsi de productions agricoles comme le lait ou la viande, ce qui a eu pour résultat des excédents monumentaux. Cela a été vrai aussi pour la « bagnole » où ceux qui n’achetaient pas du diesel étaient des mauvais citoyens et ceci a donné pour résultats les particules fines et le côté cancérogène de notre énergie fossile préférée. Maintenant on passe à la « bagnole » électrique qui ne manquera pas de nous réserver de sacrées surprises tenant compte de la dangerosité des batteries et de leurs constituants hyper destructeurs. Eh bien maintenant on commence à nous bassiner avec l’IA, intelligence artificielle.

Ce film qui fait la part belle à des machines capables d’aimer, de pleurer mais surtout de travailler sans relâche, est le premier qui met en scène aussi humainement des machines. Ceci se fait au point de trouver attendrissantes certaines scènes où le robot est plus humain que les humains dans ses réactions. Nous allons bientôt être accablés de ces films à l’eau de rose où des robots vont se marier avec des humains. Il s’agit de nous anesthésier comme nos dirigeants l’ont fait pour d’autres produits, de nous faire croire que rien n’est possible sans ces machines infernales. Il s’agit encore de nous endoctriner afin de respecter les décisions qui feront de nous des chômeurs dans l’intérêt du « progrès ». Enfin rien de bon pour l’humanité pour ce qui est de mon opinion.

 

Conclusion

Une machine est une machine et même si le logiciel qui la fait fonctionner lui permet de simuler des émotions, elles ne sont pas réelles mais programmées. L’intérêt de ces machines repose sur la probabilité grandissante de jour en jour de les voir nous remplacer, lentement mais sûrement, mais elles nous remplaceront. A la vue de ce que nous avons fait à notre planète et de notre capacité à détruire tout ce qui nous entoure dans un esprit avide et cupide, les machines seront peut-être « moins pires » que nous dans le fond. Il faut bien avouer que nous sommes la seule espèce qui mérite de disparaître du fait même que nous sommes la seule espèce qui exprime quotidiennement sa volonté de détruire le monde qui lui a donné la vie et toutes les autres espèces qu’il contient.

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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