LA PERTE DE NOTRE "AME"
Notre gouvernement, aussi limité que possible par l’intervention dans tous ses domaines par notre président-empereur, vote des lois sans aucune cesse et toujours dans l’intérêt des mêmes, je veux parler bien entendu des riches et des grandes sociétés comme des avantages électoraux que chaque sujet représente. Ainsi la loi immigration est passée sans 49.3 pour une fois. Bien sûr cette loi va dans le sens de la droitisation générale des décisions de notre souverain avec ses vues électoralistes habituelles.
Quelles valeurs ?
Comme vous avez pu le constater tous les principes qui régissaient la réputation du pays des droits de l’homme que nous habitons sont bafoués à tour de bras. Les valeurs que nos gouvernants défendent ne sont pas celles qui ont permis jadis à notre petit pays de prendre un ascendant, si faible soit-il sur les barbares qui garnissent les gouvernements des pays de notre terre, voire l’Argentine par exemple. Et ce n’est pas fini.
Il semblerait que tous les citoyens du monde se sont montés contre les autres quels qu’ils soient. « Nous d’abord » est la règle déployée et exploitée par nos libéraux de tous poils. La peur, dont j’ai déjà parlé ici, est l’outil indispensable à ces destructeurs pour abolir tout sentiment ou désir de solidarité. Les migrants sont le bouc-émissaire de tous nos maux alors qu’il y a tellement de choses à faire et surtout à améliorer dans la gestion quotidienne de notre contrée.
Les valeurs défendues par nos pauvres gouvernants (par l’esprit et la compétence) reposent sur l’intérêt comptable de la gestion financière de notre pays croyez-vous ? Même pas. Dans le cas de l’AME il faut savoir qu’en privant les personnes non autorisées à vivre sur notre territoire pour des soins habituels voire bénins va générer des maux beaucoup plus graves s’ils ne sont pas soignés. Ceci va générer automatiquement des frais beaucoup plus onéreux pour des maladies qui se seront aggravées faute de soins préventifs ou pris juste à temps. Où est l’économie ? Demandez à nos médecins hospitaliers et vous serez convaincus que je ne raconte pas d’histoire à dormir debout.
L’AME représente 0,47 %, soit un milliard d’euros, des dépenses de santé. Où est l’effet d’aubaine que cela peut procurer à ces gens qui quittent la misère, la guerre, le racisme par nécessité de survivre eux-mêmes et leurs familles. Les maladies graves et les douleurs aigues, comme dit dans la loi, vont nous coûter beaucoup plus cher, mais la démagogie se cache comme le diable dans les détails.
Absence de discernement
Quand les présidents de nos chambres se targuent de la réussite de leur manifestation contre l’antisémitisme avec 182 000 personnes, ont-ils raison d’en être fiers ? Il me semble qu’une manifestation contre le racisme aurait eu beaucoup plus de succès encore du simple fait que l’antisémitisme est encore une fois un argument pour fracturer encore plus notre société. Le racisme en général englobe l’antisémitisme qui n’en est qu’une des composantes, qu’on le veuille ou pas. Le fait de mettre en avant une minorité par rapport aux autres est une autre façon de passer à la trappe les comportements vis-à-vis des gens de couleur ou des « arabes » comme aiment à le dire les racistes.
Bien sûr qu’il faut défendre les juifs contre les attaques dont ils sont victimes mais ce n’est pas tout, les autres minorités ont exactement les mêmes problèmes. Cependant pour complaire à une droite de plus en plus à droite, nos gouvernants misent sur un électorat plus facile à manipuler s’il est fractionné. Nous devenons de plus en plus une république répressive et violente à l’égard des plus faibles d’entre nous. Mais il ne faut pas oublier que les « terroristes » de demain seront encore plus nombreux qu’aujourd’hui du fait de leur paupérisation systématique. Par exemple chaque bombe qui tue des Palestiniens pousse la jeunesse, fort nombreuse dans les pays arabes plus ceux d’Afrique et du Maghreb, à devenir encore plus extrémiste. Au lieu de pacifier nous mettons de l’huile sur un feu déjà colossal.
Conclusion
V comme vendetta… Regardez le film qui porte ce titre et vous comprendrez comment un gouvernement, pour conserver son pouvoir, ses avantages et ses prébendes, peut générer la peur. Ce n’est pas au peuple d’avoir peur de son gouvernement mais bien le gouvernement qui devrait avoir peur du peuple !
A très bientôt,
François.
A bon entendeur, devenez sourd…