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LE BUZZ

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LE BUZZ

La politique qui s’est transformée en quelques petites décennies en spectacle est victime de son évolution. Le « buzz » devenu une stratégie d’occupation de l’espace médiatique fait tomber la politique une fois encore d’un cran dans l’estime de nos concitoyens. Laurent Wauquiez qui brillait plus par son silence que par ses prises de parole en est une preuve de plus.

 

Dites du bien, dites du mal, mais dites quelque chose

Le moustique tigre avait dû piquer le patron de la région Auvergne Rhône Alpes le 30 septembre dernier. Il sort de son chapeau de prestidigitateur son refus dans sa région de l’application de la loi contre la bétonisation. Cette loi ZAN (zéro artificialisation nette), votée en 2021 sous le titre « Climat et Résilience », ne serait, selon ses dires, plus appliquée dans sa région. Juste un petit problème, il n’a pas autorité pour prendre une telle décision. Les permis de construire sont toujours, à ce jour, les prérogatives des maires et des préfets et non pas des présidents de région.

En disant cela il fait monter les enchères dans la contestation des maires quant à la limitation de l’expansion économique de leurs villes et leurs villages. Cela mettra une pression supplémentaire entre les mairies et les préfectures car la loi reste la loi et doit être appliquée (normalement) mais lui s’en moque puisque ce n‘est pas de son ressort et maires et préfets se débrouilleront sans lui. Il ne fait en disant cette ânerie que prendre la vedette à ses compétiteurs dans la course à l’Élysée qui n’a jamais commencée si tôt avant la date fatidique.

Il voulait juste attirer les projecteurs alors qu’il est loin derrière ses « frères ennemis » dans cette même course. Il veut nous faire croire qu’il a encore sa chance ? Ce n’est pas gagné !

 

Du buzz sinon rien

Non contents de ne plus avoir de différences dans leur manière de gérer le pays, nos personnels politiques, de gauche et de droite, partagent également les joies des « bons mots », des critiques acerbes et des relais sur les réseaux sociaux pour répandre leur venin et leurs opinions sur leurs collègues, voire leurs « amis ». Comme le disait Marcel Bleustein Blanchet, créateur du groupe Publicis, « dites du bien, dites du mal, mais dites quelque chose ». Le principal étant non pas la qualité de leurs propos mais l’espace qu’ils prennent dans le paysage qui les concerne. Pourquoi, d’après vous, notre président est-il sans arrêt sur nos écrans ?

Il faut occuper le terrain et, quelle que soit votre opinion que personne ne retiendra, c’est votre image et ce qu’elle inspire qui restera dans les mémoires de la majorité des gens. C’est pour cela que vous trouvez autour de nos politiciens plus de cabinets conseils et de rois de la communication que de philosophes ou de techniciens. Ils n’ont plus aucune vue, aucune imagination, aucun autre objectif que la conservation de leur petit pouvoir dont la nuisance est énorme.

Autrement dit Wauquiez peut dire n’importe quoi, ce que les gens retiennent c’est tout simplement qu’il est là et veut jouer un rôle dans notre avenir. Quand le général De Gaulle disait que les Français étaient des veaux, n’était-il pas encore trop bienveillant ? Nous sommes traités comme des agents économiques et à aucun moment comme des êtres humains par nos politiciens et leurs farandoles de conseillers. Et notre désintérêt pour la chose publique, notre désamour des autres et notre ignoble égoïsme ne font que leur donner raison de le faire.

 

Conclusion

Nous sommes encore une fois les seuls responsables de ce qui nous advient. Si leur buzz suffit à nous occuper cela signifie que nous nous arrêtons à la forme des choses dites ou faites et non pas à leur véritable sens profond. La caisse de résonance de leurs buzz, c’est nous. Donc ne serait-il pas bon pour nous de leur signifier notre rejet face à leurs techniques de communication en ne votant pas pour eux quand nous en avons l’occasion ? Ça non plus, ce n’est pas gagné !

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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LIBERTE DE LA PRESSE

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LIBERTE DE LA PRESSE

Je vous écrivais il y a quelques jours cet article sur la peur des gouvernants de notre planète. Il s’avère que cette peur dont je parlais n’est pas limitée aux peuples, elle est polymorphe, elle touche une autre catégorie de personnes : les journalistes. La France, passée à la 24e place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières, va certainement encore régressée. De quoi a-t-il peur ? Les médias appartiennent à une quarantaine de propriétaires qui sont pour beaucoup ses amis.

 

Liberté de la presse

Demain, 3 octobre, notre président, pas encore empereur mais ça vient, aura une nouvelle occasion de nous montrer sa ou ses peurs. Est fixé à l’ordre du jour du parlement européen un texte relatif « à la préservation et au renforcement du pluralisme et de l’indépendance des médias ». La France au conseil européen s’est affichée comme opposant à ce texte sous prétexte de sécurité nationale. Pour le pays des droits de l’homme cela fait plutôt mauvais genre, non ? Comment peut-on comprendre cette position anti-démocratique venant des donneurs de leçons continuelles que nous donnons au monde dans son entier ? Dans un premier temps, est-ce que nous sommes les seuls ou parmi les rares européens à avoir des problèmes de sécurité ? Que cela vienne d’un Orban ou d’une Méloni, cela peut signifier qu’ils attestent par là leurs convictions « d’extrême-droitistes » désireux de faire taire toute récrimination venant de la presse ou des médias, en toute logique hyper conservatrice et dictatoriale. Mais lorsque cela vient d’un pays qui donne des leçons de démocratie en permanence et à tout le monde ??? De plus, cette position reposant sur des secrets à géométrie variable qui se dessinent en fonction des bévues de nos administrations, n’est-elle pas outrancière. Les « secrets défense » à foison qui empêchent les journalistes de dire ce qu’ils ont appris ne sont-ils pas des secrets de polichinelle ? Pour ma part si c’est secret c’est que ça sent mauvais !

 

Dernier événement en date

Ariane Lavrilleux a été mise en garde à vue sous le prétexte fallacieux du secret défense, interrogée pendant 39 heures, avec en prime une perquisition de son domicile, pour cinq articles qu’elle a rédigés entre 2021 et 2022 sur le site d’investigation Disclose. Or lorsque nous parlons de défense nous parlons bien de notre pays et de sa sécurité.

Alors pourquoi ces articles traitant d’une opération égyptienne où nos services étaient mêlés de très près, et la vente d’armes à la Russie alors qu’un embargo était internationalement reconnu et appuyé par la France à l’encontre de ce pays, pourquoi disais-je parlent-ils de secret défense ? Il s’agit d’actes illégaux où l’intégrité de la France ne craignait rien à l’inverse de l’intégrité des intervenants français réalisant des actes interdits.

En fait il s’agit comme d’habitude d’argent. Cela rapporte des milliards en ventes d’armes à nos amis égyptiens comme russes de qui on dit pis que pendre sur toutes les antennes et dans chaque interview. Pour faire tourner la machine dont nous sommes les petits rouages, il faut faire de l’argent et comme celui-ci n’a semble-t-il pas d’odeur, pourquoi ne pas faire de sales coups si cela rapporte beaucoup. Cela en dit long sur la confiance que l’on peut donner à nos dirigeants et à celle accordée par nos alliés à notre pays. Vous me direz que les USA font certainement pire… Oui mais ils ne nous donnent pas de leçon de morale pour autant. Chez eux, au moins, ces actes sont assumés !

 

Conclusion

La presse sera donc bientôt muselée ce qui nous permettra de connaître la guerre en permanence dans un silence contrit, les affaires doivent tourner, n’est-ce pas ? Comme je le dis souvent nous aurons la paix lorsque celle-ci rapportera plus que la guerre ! Ce n’est pas demain la veille…

Quant à la presse n’est-ce pas à nous de la défendre ?

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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THE CREATOR

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THE CREATOR

« The Creator » est le titre d’un film qui vient de sortir et que j’ai eu le plaisir de voir. Enfin quand je dis plaisir, c’est relatif. En effet le film est très bien fait, le jeu des acteurs est parfait, la mise en scène spectaculaire et pleine d’effets spéciaux réalisés de main de maître. Mais comme dans tous les films de ce genre, c’est à dire qui se termine bien grâce au héros forcément américain, le fond ne vaut pas la forme.

 

La forme

Le scénario repose sur l’attaque de la ville de Los Angeles. Elle est supposée avoir été organisée par des robots bénéficiant de l’intelligence artificielle. Il s’en suit une guerre sans merci des Américains contre ceux qui ne partagent pas leur volonté d’annihiler toute intelligence artificielle de notre planète. Les robots présentés sont doués et peuvent complètement nous surprendre puisque le robot-héroïne est même capable de pleurer. Ils font preuve de sentiments, d’émotion et semblent plus humains que les humains eux-mêmes. Ce qui est le cas dans ce film. C’est un peu du « 1984 » d’Orwell où la terre est quasiment divisée en quelques continents montrant au passage que les pays n’existent plus. Donc cette guerre se fait entre l’Occident et l’Asie. Celle-ci ne veut absolument pas se passer des robots et ses armées sont aidées par celles faites de robots militarisés qui défendent ainsi, non pas leurs peaux mais leurs carcasses métalliques. On apprend d’un chef robot que l’attaque qui sert de support à cette guerre était en fait juste une erreur de code réalisée par un humain. Évidemment il y a en sus une intrigue amoureuse entre le héros humain et une femme asiatique proche des robots et de ceux qui les fabriquent. Je vous la fais courte, au cas où vous voudriez voir le film : une alliance affective entre l’Asie, un robot et le héros humain fait que les IA gagnent et dament le pion des occidentaux.

 

Le fond

Nos états, non contents de se droitiser pour ne pas dire se fasciser, ont l’habitude de nous donner des suggestions qui s’apparentent plus à des ordres. Il en a été ainsi de productions agricoles comme le lait ou la viande, ce qui a eu pour résultat des excédents monumentaux. Cela a été vrai aussi pour la « bagnole » où ceux qui n’achetaient pas du diesel étaient des mauvais citoyens et ceci a donné pour résultats les particules fines et le côté cancérogène de notre énergie fossile préférée. Maintenant on passe à la « bagnole » électrique qui ne manquera pas de nous réserver de sacrées surprises tenant compte de la dangerosité des batteries et de leurs constituants hyper destructeurs. Eh bien maintenant on commence à nous bassiner avec l’IA, intelligence artificielle.

Ce film qui fait la part belle à des machines capables d’aimer, de pleurer mais surtout de travailler sans relâche, est le premier qui met en scène aussi humainement des machines. Ceci se fait au point de trouver attendrissantes certaines scènes où le robot est plus humain que les humains dans ses réactions. Nous allons bientôt être accablés de ces films à l’eau de rose où des robots vont se marier avec des humains. Il s’agit de nous anesthésier comme nos dirigeants l’ont fait pour d’autres produits, de nous faire croire que rien n’est possible sans ces machines infernales. Il s’agit encore de nous endoctriner afin de respecter les décisions qui feront de nous des chômeurs dans l’intérêt du « progrès ». Enfin rien de bon pour l’humanité pour ce qui est de mon opinion.

 

Conclusion

Une machine est une machine et même si le logiciel qui la fait fonctionner lui permet de simuler des émotions, elles ne sont pas réelles mais programmées. L’intérêt de ces machines repose sur la probabilité grandissante de jour en jour de les voir nous remplacer, lentement mais sûrement, mais elles nous remplaceront. A la vue de ce que nous avons fait à notre planète et de notre capacité à détruire tout ce qui nous entoure dans un esprit avide et cupide, les machines seront peut-être « moins pires » que nous dans le fond. Il faut bien avouer que nous sommes la seule espèce qui mérite de disparaître du fait même que nous sommes la seule espèce qui exprime quotidiennement sa volonté de détruire le monde qui lui a donné la vie et toutes les autres espèces qu’il contient.

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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EN MEME TEMPS

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EN MEME TEMPS

« J’adore la bagnole », voici l’aveu fait par notre président hier soir lors de son interview par deux journalistes de TF1 et de France 2. Pour un président qui faisait le vœu de faire un quinquennat sous le signe de l’écologie, c’est un aveu qui contredit ses propres propos. La règle du « en même temps » l’a obligé à vouloir plaider pour la voiture et « en même temps » pour l’écologie. On ne peut pas à la fois être pour ces deux choses.

 

En même temps

Je suis gentil mais « en même temps » je suis méchant. On peut certes être un adepte de ces deux comportements sociaux mais pas « en même temps ». On peut être gentil pour certains faits ou actes et méchant pour d’autres. Si nous souhaitons avoir cette double attitude ce ne peut être pour le même fait ou acte.

Dans chacun des cas les conséquences sont diamétralement opposées et interdisent la sempiternelle locution tant aimée par notre Maître. Par exemple on peut réduire les impôts pour les riches dont on connaît les conséquences mais on ne peut pas en même temps les augmenter, il faut choisir. Nous avons tous vu quel était son choix. En revanche diminuer les taxes des riches peut se faire « en même temps » que l’augmentation des mêmes taxes pour les classes moyennes. Juste un petit problème, ce n’est plus du « en même temps » puisque l’action ne s’applique pas aux mêmes personnes.

Qu’il fasse plusieurs choses en même temps ne peut pas nous étonner, nous le faisons aussi. Pour des cibles différentes cela est vraiment possible, mais pas dans le cas d’une seule cible.

 

Jeux de mots

C’est en rendant les propos incompréhensibles que l’on sème la confusion. En jouant avec les mots de façon plus ou moins subtile on peut annoncer une décision et son contraire dans la même phrase. Les gens ne votent plus parce qu’ils ne comprennent plus ce que disent leurs dirigeants. Si vous ajoutez les promesses non tenues et les mensonges évidents… Vous videz les bureaux de vote et remplissez les chambres, assemblée nationale et sénat, de gens qui se font comprendre même s’ils disent des bêtises. Donc nous remercions tous notre président d’avoir permis au RN d’avoir trois sénateurs qui, eux, n’ont pas fait du « en même temps ».

Quand vous entendez les discours de nos énarques, l’immense majorité des auditeurs ne comprend pas ce qu’ils disent. Quand les manipulateurs d’extrême droite parlent non seulement tout est compréhensible mais c’est même primaire. Le but de ces derniers est de trouver un bouc émissaire responsable pour chacun de nos problèmes. Dans un cas ce sera l’Europe, dans l’autre le gouvernement mais dans tous les cas ils tapent sur la tête de leurs ennemis clairement identifiés sans « en même temps » les caresser dans le sens du poil.

 

Conclusion

C’est une technique de manipulation des masses que de semer la confusion dans l’esprit des éléments qui les composent. Or notre président élu par 27,84 % des électeurs au premier tour s’entend parfaitement à la rhétorique et sa culture le met bien au-dessus de la moyenne des Français dont la jeunesse ne sait plus écrire, parler et même compter. Mais les imbéciles ne sont-ils pas plus faciles à manipuler que les intelligents ? C’est aussi pour ça que le budget militaire augmente et celui de l’éducation nationale pas assez. Il n’y a pas d’effet sans cause ! Tout est lié…

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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ACIDE

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ACIDE

J’ai vu le film « Acide » au cinéma. Il est à voir car il nous parle sans trop nous culpabiliser du problème aigu du climat. Il nous montre seulement les conséquences de nos inconséquences. Il nous remet sous les yeux les cauchemars des exodes quels qu’ils soient. Celui de la dernière guerre mondiale où des centaines de milliers de Français se sont retrouvés sur des routes qui devaient les mener dans des zones où la survie n’était pas remise en question par exemple.

 

La forme

Ce film nous montre comment un père essaie de sauver sa fille d’une mort certaine, c’est un « road movie » de la survie. L’action se passe dans les Hauts de France et à un moment nos migrants français se retrouvent à la frontière belge. Cela m’a fait penser aux migrants qui se pressent aux frontières de l’Europe. Cela mène au message papal, pape qui pour une fois ne dit pas que des sottises, mais il en dit beaucoup tout de même, mais pas sur l’amour des autres ainsi que sur l’écologie et la protection de la nature (voire ses encycliques, Laudato si' (2015) et Fratelli tutti (2020). Lorsque nous nous retrouverons nous-aussi sur les routes et que nos voisins regarderont d’un mauvais œil notre approche de notre frontière commune, nous devrons nous souvenir de notre égoïsme d’aujourd’hui.

 

Le fond

Il ne s’agit pas de recevoir tous les Africains chez nous, il s’agit de comprendre que l’immigration est la conséquence de déséquilibres que nous avons créés. Nous avons imposé à des peuples que nous jugions nos inférieurs, à peine mieux que des animaux, notre religion, notre conception du monde, notre modèle économique, enfin tout ce dont ils n’avaient pas besoin. Notre arrogance, notre mépris et notre indifférence à la souffrance des autres venant renforcer notre dogmatisme et nos certitudes de savoir comment tout doit se faire, tout cela fait de nous des barbares bien en dessous des critères humains des peuples que nous avons martyrisés.

Il ne s’agit pas non plus de nous auto-flageller en permanence et pour l’éternité, non, absolument pas. Mais au moins ne devrions-nous pas remettre en question nos modes de fonctionnement que nous avons pérennisés depuis des décennies, voire plus, avec ces gens qui ne sont pas nos subalternes, nos inférieurs, nos esclaves. Malheureusement nos équilibres financiers reposent sur l’exploitation de matières premières peu chères qui permettent aux pays industrialisés de tenir le haut du pavé de la technologie et d’enrichir les esclavagistes modernes que nous avons remis en place. N’oublions pas qu’à chaque fois que nous changeons de mobile, souvent avant sa véritable mort, ce sont des gosses africains  ou chinois qui travaillent dans les mines et qui trouvent les métaux rares qui nous permettent de regarder des films et d’écouter de la musique avec notre nouvel appareil dernier cri.

 

Conclusion

Quand comprendrons-nous que tout est lié, que nous ne pourrons jamais résoudre nos problèmes sans une remise en question de nos habitudes de fonctionnement ? Quand comprendrons-nous que pour le climat et la pollution nous ne pouvons espérer que la science résolve les immenses catastrophes qu’elle nous prépare elle-même ? Notre avenir est entre nos mains, pas entre celles de nos dirigeants ni des pdg du CAC 40. Voulons-nous devenir enfin responsables ? Je l’espère mais ce n’est pas gagné.

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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LA PEUR

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LA PEUR

Il existe dans les pays sous dictature des habitudes communes, qu’ils soient de gauche ou de droite, ces points communs les rapprochent tout autant que leurs méthodes autoritaires. L’une de ces habitudes est la peur des dirigeants. Ils ont peur de leur propre peuple qu’ils méprisent et harassent de tous les maux possibles dans le but unique de garder un pouvoir qui les enrichit eux et leurs commensaux.

 

Pourquoi la peur ?

Et vous de quoi avez-vous peur ? Posez-vous la question vraiment, sans vous faire de cadeau ni de gentillesse. Vous devriez vous surprendre si vous êtes sincère. Eux ont peur de leur peuple parce qu’ils savent ce qu’ils lui font subir. Ils savent que ce qu’ils font ne correspond pas aux souhaits des malheureux qui ont eu tort de leur accorder une confiance imméritée. Et cette peur engendre tout un grand nombre de comportements complètement irrationnels de leur part.

Par exemple aucun de ces dictateurs ne se déplacent sans sa cohorte de gardes triés sur le volet, endoctrinés au maximum et surtout très bien payés. Non contents de leur protection rapprochée et la peur étant à son paroxysme quand les déplacements les font être en contact avec leur peuple, les dictateurs empêchent les gens de sortir, de circuler, de vaquer à leurs obligations tant qu’ils sont près d’eux. Entourés de leur garde prétorienne, tremblant de peur mais ne la montrant pas, comme savent le faire nos politiciens, ces bourreaux des peuples serrent beaucoup de mains. Mais pas celles de tout un chacun, non, celles de comparses ou de barons qui orneront les écrans de télévision en montrant le succès des êtres sans scrupules qu’ils sont à la face du monde ; succès truqué, succès volé, succès à leur image.

 

Voyage présidentiel du 15 septembre

Toujours dans « Le Canard Enchainé » du 20 septembre en page 5, un article baptisé « Un drôle de paroissien » est très intéressant. D’une façon générale, je ne saurai que trop vous conseiller de lire cet hebdomadaire, le seul qui survit et gagne de l’argent sans publicité ni subvention de l’état, mais grâce à des textes qui nous font connaître une autre vue des actes commis par nos dirigeants, qu’ils soient au pouvoir ou pas. C’est leur liberté de ton qui leur vaut leur réussite durable. Fin de cette publicité gratuite.

Dans cet article le journaliste (J.C. mais je ne crois pas que ce soit Jésus Christ) nous narre un déplacement de notre président en Côte d’Or à Semur en Auxois, petite ville de 4200 habitants. Pour des raisons de sécurité (voir la peur dont je vous parlais ci-dessus) le centre-ville a été interdit de circulation automobile et de stationnement ainsi que de circulation piétonne de 8H00 à 17H00, nous dit l’auteur. Même les riverains furent « strictement interdits » de circuler à pied de 12H30 à 13H45 et de 12H00 à 14H00 selon les rues, continue-t-il. Une trentaine de personnes furent autorisées à rester sur le parvis de la collégiale en guise de public pour les caméras.

 

Morale

Avant de juger les autres pays et leurs habitants avec le peu d’ouverture d’esprit dont nous faisons preuve généralement, nous devrions nous poser des questions sur nos propres turpitudes avant de regarder celles des autres. Cet événement s’est passé chez nous ! Et ça ne vous fait pas réfléchir ? De quoi a-t-il peur ? Et pourquoi ?

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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ARGENT QUAND TU NOUS TIENS

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ARGENT QUAND TU NOUS TIENS

Lorsqu’une entreprise perd plus de 50 % de son capital, elle est obligée de déposer son bilan. C’est la loi. Or nul n’est censé ignorer la loi et encore moins ceux qui la font. Alors comment peut-on vivre à crédit en sachant pertinemment que nos revenus sont inférieurs à nos dépenses ? Là est la question.

 

Budget

Il est étrange qu’un pays qui se dit parmi les premières puissances mondiales puisse servir à sa population endormie un budget qui creuse toujours plus son endettement ? C’est le cas de notre belle France, pays où nous vivons richement « en même temps » que nous ensevelissons les générations futures sous les dettes. Dans « Le Canard Enchainé », page 1 de l’édition du 20 septembre, un article intitulé « L’étau des taux » il nous est expliqué que, malgré une dette publique abyssale de 3000 milliards d’euros, nos énarques ont prévu un déficit qui atteindra 74,4 milliards d’euros en 2027. Rien que pour 2023 notre déficit sera de 4,9 % du PIB (nettement au-dessus des 3 % recommandés voire imposés par l’Europe).

Quelle ménagère serait capable de gérer son budget de cette façon ? Selon l’article nos dépenses de l’état seront cette année de 450 milliards d’euros pour des recettes de 300 Milliards. Si vous transcrivez cela à l’échelle d’un ménage cela signifie que sur un revenu de disons 20 000 € pour cette année ce même ménage envisagerait de dépenser 30 000 €. Je souhaite à ce triste ménage d’avoir un banquier compréhensif parce que si cela se passe sur un an, peut-être aura-t-il la patience d’attendre, mais cela fait 40 ans que nos gouvernements successifs font cela. Je ne crois pas que les banquiers des sans-dents accepteraient ceci et bien avant le délai pratiqué par notre état.

 

Qui va payer ?

Bien entendu ce sera nous, ou plutôt nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants voire plus… Sans compter, comme le fait remarquer brillamment le journaliste (H.M.), que les taux montent à une vitesse plus que dangereuse pour nos finances. Alors comment peut-on parader, inviter un roi que l’on nourrit grassement ou encore organiser des Jeux Olympiques aux dépens de gens qui sont à peine à l’école voire qui ne sont pas encore nés ? Selon Bruno Lemaire, toujours dans le même article, le remboursement de la dette sera « la première dépense publique française ».

Comme je le dis souvent, l’argent se dépense plus vite lorsque ce n’est pas le sien. A force de vouloir rester dans l’histoire, de prétendre être ce que nous ne sommes pas, de vouloir jouer dans la cour des grands alors que nous sommes minuscules, nos dirigeants nous mènent dans un mur qui a tendance à se rapprocher à vive allure.

Ne croyez pas que cela concerne que Macron, ses prédécesseurs ont fait exactement la même chose mais avec moins d’arrogance et de comportement monarchique. Il ne s’agit pas pour moi de ternir notre président pour des raisons partisanes, non la droite et la gauche sont gérées par des êtres humains.

 

Morale

L’homme perd le sens des réalités dès qu’il est auréolé d’un pouvoir quel qu’il soit. Ce n’est encore pas l’argent ou le pouvoir qui sont en cause, ce sont les êtres qui nous gouvernent et qui ne vivent définitivement plus dans le même monde que nous. Essayez de donner une autorité quelconque à un être, il ne lui faudra que quelques instants pour qu’il oublie d’où il vient. C’est la raison pour laquelle la politique ne peut pas être un métier, alors, pourquoi élisons-nous toujours les mêmes ?

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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JOUR DE FETE

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JOUR DE FETE

Aujourd’hui c’est fête ! Eh oui un nouveau front de guerre vient de se réanimer entre l’Azerbaïdjan et le Haut Karabagh ; le pape, dont je vous ai parlé récemment, rencontrera notre empereur Macron 1er le 23 septembre ; visite du roi du Royaume Uni qui avait été remise à plus tard grâce aux manifestations sur la retraite ; et un médecin suspendu pour avoir consulté le « pass vaccinal » de notre encore président et pas tout à fait empereur. Belle journée, n’est-ce pas ?

 

La guerre

L’Arménie a décidé de ne pas intervenir entre les deux belligérants que sont les habituels dirigeants du Haut Karabagh et de l’Azerbaïdjan. Ceci revient à dire que les Arméniens du Haut Karabagh ont du souci à se faire. Les armées de son rival sont bien équipées et mieux entrainées que les leurs et toute seule, cette enclave arménienne ne pourra pas tenir longtemps. Nous entendrons bientôt sur nos ondes le rattachement de cette province à son encombrant et violent voisin. Ne croyez pas que ce n’est seulement qu’un nettoyage ethnique qui se prépare. Non, derrière une guerre il y a toujours l’argent. Pas uniquement celui des marchands d’arme dont nous sommes, mais aussi celui des acheteurs de matières premières de toutes sortes. C’est ici encore un arbuste qui tente désespérément de cacher une forêt mais qui en parle ? Pas nos dirigeants, ni nos radios et encore moins nos chaines de télévision. Encore des morts pour rien, si ce n’est toujours le gain en puissance et l’enrichissement des mêmes ainsi que la mort des sans-dent qu’on motive pour aller à l’abattoir en donnant des leçons de religion ou de patriotisme.

 

Visite du pape

Notre chef, Macron 1er, va assister à une messe qui vaut bien Paris comme disait un certain roi (Henri IV). La belle affaire ! Et tout le monde de dire si cela est bien ou mal, tant de bruit qui assourdit et fait oublier l’essentiel ; ah communication quand tu nous tiens. Le pape demande aux belligérants cités ci-dessus de faire taire les armes. Le pape demande à l’Europe un peu plus de compassion vis-à-vis des migrants et de les accepter dans la liesse générale. Le pape parle beaucoup mais quels effets ont donc ses belles paroles prononcées à l’abri des ennuis.

Bien sûr on se moque comme de sa première chemise de l’opinion du pape sur cette nouvelle guerre comme des anciennes mais pas des migrants. Ce qui compte c’est le positionnement des électeurs catholiques, le peu qui reste, eu égard aux propos et des décisions prises par un gouvernement sous la pression des futures élections européennes. Comme d’habitude c’est par intérêt et avec des arrière-pensées calculatrices que cette rencontre se fera. C’est devenu la politique d’aujourd’hui.

Quant aux migrants je vous rassure, les 11 000 de la semaine passée ne représentent que 0,0275 % des 400 millions d’Européens. Nous devrions nous préparer à en recevoir plusieurs millions, je les entends préparer leurs bagages. C’est grâce à notre pollution de riches et à notre croissance continue que nous réduisons les habitants du sud soit à l’esclavage, soit à l’exil. Croyez-vous vraiment que l’on quitte son propre pays sans une vraiment bonne raison ? J’en connais une en particulier : la survie ?

 

Visite de Charles III

Mis à part cet aspect très royaliste de l’accueil du mari de Camilla et son coût exorbitant en cette heure de serrage de ceintures, rien à dire. Que du commerce et de la communication comme d’habitude, et l’amitié franco-anglaise est-il nécessaire d’en parler ? L’histoire parle pour elle ! Donc commercez bien à nos frais pour faire augmenter encore plus les dividendes de nos entreprises du CAC 40 et surtout bonne digestion !

 

Cerise sur le gâteau

Un article (que vous trouverez ici) nous raconte une histoire bien sympathique. Il semblerait que le fait d’être un élu, quand bien même fût-ce le mandat suprême de président de la République, exerce un changement d’état chez ceux qui en sont titulaires, temporaires mais titulaires tout de même. Ils ne sont plus des citoyens « normaux », si tant est que normal signifie encore quelque chose dans notre république, ils deviennent des sur-citoyens, des gens pas comme nous, pauvres électeurs stupides et écervelés. Ils deviennent intouchables, mais pas dans le sens indien du terme ni dans le sens du film éponyme. Ils sont au-dessus des lois, ils ont des droits que nous n’avons pas et que nous n’aurons jamais, pauvres hères que nous sommes.

Un généraliste d’Outreau, M. Michaël Rochoy, s’est vu condamné par le conseil de l’ordre des médecins à deux semaines d’interdiction d’exercice (entre le 1er et le 15 du mois) en novembre prochain parce qu’il avait regardé le pass sanitaire de notre président et y avait trouvé une erreur (appelons cela comme ça). Je vous laisse lire l’article, c’est à mourir de rire.

C’est à croire que le pouvoir monte à la tête dans notre république qui, malgré le climat pas encore assez chaud pour les bananiers, n’en devient pas moins une république bananière.

Comme disait Coluche : jusqu’où s’arrêteront-ils ?

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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RETOUR DE VOYAGE

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RETOUR DE VOYAGE

Comme je vous l’avais dit je suis rentré hier d’un petit voyage en l’Italie du sud, les Pouilles. Cela fait du bien de voir d’autres gens, même s’ils nous ressemblent tout en parlant une autre langue. Cela cultive, paraît-il, et j’en ai bien besoin. L’Italie est un pays très pieux. Non ils n’aiment pas leurs lits plus que nous, en revanche ils pratiquent plus que nous leur religion, le catholicisme. Ceci m’a permis de visiter bon nombre d’églises et autres monastères ou abbayes.

 

Une visite… sans visite

La photo vous montre une église de Lecce, si ma mémoire est exacte. Elle est extrêmement belle de l’extérieur. Quant à l’intérieur, je ne peux rien vous en dire, elle fait partie d’un petit nombre d’églises qui vous font payer pour y entrer. Évidemment certains me diront qu’y a-t-il de mal à cela ? Là est la question !

Ces mêmes personnes me diront que c’est pour l’entretien de ces magnifiques œuvres d’art architectural, certes. D’autres me diront que c’est pour le denier du culte ou tout autre fadaise. Je suis d’origine italienne et donc catholique de naissance. Cependant j’ai toujours entendu dire que les églises étaient des lieux sacrés où tout être humain, de toutes religions possibles, pouvait se réfugier en cas de besoin et y trouver soutien et assistance. Ce sont les bases même du catholicisme : l’amour et la charité, qui ont fait sa réussite et sa persistance. Or faire payer pour y entrer est contraire à ces principes. Comment peut-on sélectionner les visiteurs d’un lieu de culte par l’argent ?

Si l’église de Rome est bien celle qu’elle dit être, comment peut-on avoir un pape dont la tiare, à elle seule si on la vendait, pourrait rénover toutes les églises de France voire plus ? Comment peut-on avoir une hiérarchie aussi matérialiste et avide de titres ou d’avoirs ? Comment peut-on avoir le même pape roulant dans une voiture blindée pour saluer ses ouailles ?

L’église de Paul de Tarse est une entreprise comme une autre sauf que ses produits sont les fruits de l’imagination de ceux qui les achètent après avoir été endoctrinés par ses cadres.

 

Renouveau de la foi ?

Comment peut-on croire que nous pouvons attirer les fidèles et les rendre plus pratiquants qu’ils ne le sont avec de telles méthodes ? Seuls les intégristes continuent aveuglément à suivre les dictats du clergé, sans réfléchir, sans penser. J’ai la foi, ne le dites à personne c’est un secret, mais je ne peux me plier aux directives des ecclésiastiques qui dirigent et animent la religion catholique apostolique romaine. Et encore moins lorsqu’ils font payer les entrées des églises. La foi est une relation établie entre un humain et une entité supérieure à qui vous donnez le nom que vous voulez. La religion n’est qu’un autre outil utile à la manipulation des masses.

L’histoire nous a montré partout sur notre petite terre que les religions, et en particulier les trois religions monothéistes, sont des pouvoirs comme les autres, qu’ils soient politique, dynastique, financier ou autres. Les accommodements de l’église avec des dictateurs ou des révolutionnaires, en Amérique latine en particulier, n’ont fait qu’attester de l’adaptation à géométrie variable de ses instances en fonction de ses propres intérêts.

Ce dont a besoin l’église pour voir revenir ses brebis égarées, c’est de distribuer de l’amour, de la charité, de l’aide à tous sans distinction aucune. L’amour ne peut se prouver que d’une seule manière : c’est le sacrifice (d’ailleurs ce mot a la même racine que sacré). Le mari et l’épouse sacrifient un peu d’eux-mêmes pour permettre une vie commune paisible. L’état sacrifie une partie non négligeable de son budget pour donner un peu à ceux qui n’ont rien, et nous nous sacrifions aussi en payant nos impôts qui alimenteront le budget en question pour que l’harmonie puisse régner dans le pays.

En perdant le sacrifice, la société que nous avons créée a perdu l’amour. Heureusement il a été remplacé par l’argent… Je rigole.

 

Morale

L’église a besoin de retrouver le sacrifice aussi, cela lui permettra d’avoir un échantillon de ce qu’elle nous demande de faire. Exemple : si le pape se déplaçait à pieds sans gardes du corps, il ferait œuvre de charité, d’humilité et de proximité. Ce serait plutôt encourageant pour les fidèles ou les conversions, non ? Et si un fou devait lui faire du mal, son martyr équivaudrait à celui de tous les premiers chrétiens morts sous le joug des Romains, le plus beau des sacrifices n'est-il pas de donner sa vie par amour des autres.

Mais on en est loin…

 

A très bientôt,

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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VITE, UNE NUIT DU 4 AOUT

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VITE, UNE NUIT DU 4 AOUT

Nous sommes dans le pays des droits de l’homme et du citoyen me semble-t-il. Trouvez-vous naturel de voir un de nos ex-présidents être convoqué par la justice pour un renvoi en correctionnelle pour corruption passive, recel de détournements de fonds publics, financement illégal de campagne électorale et enfin association de malfaiteurs ? Moi, non !

 

La forme

Je sais que toutes les personnes publiques, qu’elles soient des mondes politique, du spectacle et de la musique, du sport et de la haute finance comme les dirigeants des entreprises du CAC 40 et nos milliardaires, sont toutes innocentes jusqu’à l’issue du procès qui leur est imposé par des plaignants, qui à les entendre, ne sont que des grincheux jaloux et méchants. Ce qui est étrange repose sur le fait que cette opportunité offerte pour les inculpés ne bénéficie pas aux pauvres bougres qui vendent de la drogue, vole des voitures ou de la nourriture.

Officiellement tout les citoyens français et les résidents de notre beau pays peuvent en bénéficier, mais, dans les faits… Seuls les avocats réputés peuvent tirer le meilleur parti de cet avantage pour les accusés. Ces avocats onéreux profitent de cette situation en faisant durer les procédures des dizaines d’années, pour Sarkozy depuis 2007 et je ne parle pas des Balkany à Levallois, de Strauss-Khan dans l’affaire de la mutuelle des étudiants, etc. Je ne parle pas du Médiator et autres scandales comme jadis le talc Morange que tout le monde a oublié. La conséquence de cela est l’absence de présomption d’innocence pour les pauvres et sa consécration pour les riches. Une justice à deux vitesses, non ?

 

Le fond

Ayant atteint la fonction suprême de chef de l’état, comment peut-on imaginer ne pas être satisfait d’une telle prouesse ? N’est-ce pas suffisant pour qualifier un être humain de champion car ce n’est pas si simple. Eh bien non, aucun de nos présidents n’était un chef de l’état satisfait, je vous l’affirme.

Le soir même de leur première élection ils ont commencé à penser à ce qu’ils auront à faire pour gagner la suivante. Ils commencèrent tous, sauf sûrement Charles de Gaulle qui, lui, avait le sens de l’honneur, des valeurs et le respect de sa fonction de représentant des Français, à rechercher sur qui compter, qui éliminer, enfin tout ce qui pouvait leur garantir de garder ce pouvoir qu’il venait de recevoir. En sus de cela, certains d’entre eux, plus vénaux et avides d’argent que leurs collègues, se lancèrent dans la recherche de mise à profit de leur position, ce que j’appelle la monétisation de leur fonction publique.

Je dois reconnaître que cela est une des conséquences immédiates du capitalisme. En effet, sa fonction première est de nous faire consommer sans limite, de nous faire croire comme le dit Souchon « que le bonheur c’est d’avoir… ». Eh bien nos présidents sont victimes de leur propre stratégie et celle de leurs bailleurs de fonds, ils ne peuvent et ne pourront jamais être satisfaits.

 

Morale

Ce n’est pas l’argent ou le pouvoir qui corrompent notre société. L’argent est du papier. Le pouvoir est une position sociale. Ce sont ceux qui les utilisent qui corrompent tout ce qu’ils touchent. Devrons-nous les supporter encore longtemps ? Une nuit du 4 août serait la bienvenue pour leur retirer tous leurs privilèges.

 

A très bientôt, (je pars jusqu’au 15 ne pleurez pas)

François.

A bon entendeur, devenez sourd…

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